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Rentrée de formation professionnelle : une transformation numérique et un nouvel élan pour l’entrepreneuriat

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Walid, a donné hier le coup d’envoi de la session de février de la formation professionnelle depuis la wilaya de Blida, assurant une offre globale de plus 300.000 nouvelles places pédagogiques, tous modes et dispositifs de formation confondus, marquant ainsi une étape clé dans la modernisation du secteur, axée sur la digitalisation et la promotion de la culture entrepreneuriale.

Le ministre a donné le coup d’envoi de cette nouvelle session professionnelle à partir de l’Institut national spécialisé (INSFP) en agroalimentaire « Aboubakr Belkaid » de Sidi Abdelkader, au centre-ville de Blida, où un exposé détaillé sur le secteur lui a été présenté.
Pour la première fois, la rentrée de la formation professionnelle s’est faite sans papier, avec plus de 251 000 jeunes ayant pu s’inscrire via la plateforme numérique « Takwine », lancée en janvier. Cette plateforme a offert aux candidats une expérience fluide et transparente, leur permettant de découvrir facilement les spécialités disponibles et de choisir celles qui correspondent le mieux à leurs aspirations. Cette rentrée a vu l’ouverture des inscriptions pour 426 spécialités sanctionnées par un diplôme d’État, dont 138 spécialités accessibles aux candidats ayant atteint la troisième année secondaire, et 161 spécialités relevant des formations de courte durée. De plus, de nouveaux programmes de formation ont été introduits dans des secteurs stratégiques tels que la maintenance aéronautique, la gestion des aéroports, l’agriculture et l’économie circulaire.
La grande nouveauté de cette année est l’introduction d’un cours inaugural dédié à l’entrepreneuriat, dispensé par le ministre via visioconférence et retransmis dans tous les établissements de formation du pays. Cette initiative vise à inculquer aux stagiaires l’esprit d’initiative et à les encourager à se lancer dans l’entrepreneuriat, avec un accompagnement qui se poursuit même après l’obtention de leur diplôme. M. Yacine Walid a souligné que le secteur de la formation professionnelle travaille en étroite collaboration avec le ministère du Travail pour ajuster l’offre de formation aux exigences du marché, grâce à l’interconnexion avec l’Agence nationale de l’emploi (ANEM). Ainsi, les spécialités saturées sont progressivement réduites au profit des filières porteuses d’emplois. Cette transformation illustre une vision tournée vers l’avenir, faisant des centres et instituts de formation de véritables incubateurs de talents et de startups, contribuant ainsi activement au développement économique et social de l’Algérie.

Noreddine Oumessaoud

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