Oran Aujourd'hui

Retour sur le fléau des caves inondées

Comme toutes les équipes municipales qui se sont succédé au chevet de la ville depuis des décennies, les nouveaux élus aux commandes de l’APC abordent à leur tour le fléau des caves inondées dans plusieurs grandes cités d’habitat. Ainsi on apprend qu’un recensement, encore un, a été finalisé pour localiser, nous dit-on, 600 caves inondées à travers toute la ville d’Oran. Un chiffre qui n’a donc pas changé depuis un vieux recensement effectué en 2002, il y a une vingtaine d’années par l’équipe communale de l’époque. Il suffit de consulter les archives du journal Ouest Tribune pour constater que le problème des caves inondées et de l’invasion des moustiques dans les cités était régulièrement évoqué dans l’actualité locale. Un désagrément et une préoccupation sociale qui n’a jamais pu être prise en charge avec rigueur et efficacité par les élus et les pouvoirs publics. En 2022, une année marquée par le grand événement sportif méditerranéens, les élus de l’APC d’Oran ne pouvaient faire l’impasse sur ce dossier. Le Bureau d’hygiène de la commune d’Oran a donc annoncé avoir recensé près de 600 caves inondées dans des immeubles de la ville et des cités périphériques. Des caves, est-il précisé, majoritairement situées dans la zone est de la ville où des invasions de moustiques, sans précédent en ce début d’été , sont signalées par les habitants. Et encore une fois, pour parer aux risques sanitaires engendrés par les caves inondées, la municipalité annonce de prochaines «opérations de nettoyage et de vidange des caves». On sait malheureusement que trop de contraintes techniques, liées à des malfaçons dans l’étude et la réalisation des réseaux d’évacuation et des eaux pluviales et des eaux usées, empêchent de régler le problème d’inondation des caves de manière totale et définitive. Dans certains immeubles des cités aux HLM/USTO, les habitants font appel tous les six mois à des camionneurs vidangeurs privés pour se débarrasser des eaux dans la cave et des odeurs nauséabondes. «C’est toute une bonne partie des canalisations et des regards qu’il faut refaire pour éviter le retour des eaux vers les caves… « leur expliquent depuis longtemps les experts consultés. Et à ce jour, depuis plus de trente ans, aucune suite n’a été donnée à leur légitimes doléances. Ainsi va Oran.
Par S.Benali

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