
Sifi Ghrieb réuni les opérateurs participants à l’IATF 2025 : un seul objectif, concrétiser les contrats d’export
Le Premier ministre a réaffirmé le soutien constant que le président de la République porte aux opérateurs économiques nationaux, soulignant avec insistance l’importance majeure de leur rôle dans la réalisation des objectifs globaux de développement et dans la diversification structurelle de l’économie.
Le Premier ministre, Sifi Ghrieb a réuni, ce jeudi au Palais du gouvernement, les opérateurs économiques qui ont signé des contrats lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui s’est tenue en Algérie du 4 au 10 septembre dernier. Cette rencontre, selon le communiqué des services du Premier ministre, s’inscrit dans l’application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Son objet était de mettre en place des mécanismes opérationnels destinés au suivi rigoureux de l’exécution de ces contrats.
Il faut savoir que le succès éclatant de l’IATF 2025 a inscrit une page marquante dans la trajectoire économique du pays, en portant le niveau des échanges à un total de 48,3 milliards de dollars, dont 11 milliards pour l’Algérie. Ce chiffre, qui symbolise une dynamique exportatrice vigoureuse et ambitieuse, ne sera toutefois pleinement apprécié que lorsqu’il se matérialisera sur le terrain, par des flux réels et pérennes de biens et de services vers les marchés africains et au-delà. A cet égard, l’exécutif ne se contente pas de faire le constat, quand bien même ce dernier est exceptionnellement positif. L’Algérie veille à ce que la promesse des chiffres se convertisse en résultats concrets, mesurables et durablement intégrés dans l’économie nationale.
Il convient aussi de préciser que cette rencontre de haut niveau autour des marchés à l’export, déjà gagnés par des entreprises nationales dans le cadre de l’IATF 2025, ne constitue pas la première démarche du genre. Les multiples réunions s’inscrivent dans une série d’initiatives menées pour accélérer les synergies entre les acteurs publics et privés et pour affermir l’ancrage régional de la diversification économique. L’objectif est clair, celui de transformer l’élan initial insufflé par la Foire commerciale intra-africaine en mécanismes opérationnels, en outils de suivi et en contrats exécutables, afin de renforcer durablement les capacités exportatrices de l’Algérie.
Lors de cette réunion, les échanges entre les participants ont été riches et constructifs. Ils ont permis de faire émerger des perspectives prometteuses pour le marché africain et de discuter des moyens d’accroître les capacités d’exportation de l’Algérie vers les divers pays du continent, dans un cadre qui s’inscrit dans une dynamique croissante d’intégration économique régionale. Cette dynamique, qui a connu une accélération notable ces dernières années, est présentée comme une référence du rôle actif que l’Etat entend jouer pour donner du sens à la poussée économique nationale, à travers un soutien effectif au opérateurs, la sécurisation des investissement et l’éclosion d’écosystèmes exportateurs plus compétitifs.
En séance, le Premier ministre a réaffirmé le soutien constant que le président de la République porte aux opérateurs économiques nationaux, soulignant avec insistance l’importance majeure de leur rôle dans la réalisation des objectifs globaux de développement et dans la diversification structurelle de l’économie. Il a rappelé que les contrats signés lors de l’IATF 2025 ne constituent pas une fin en soi mais une étape vers une capacité accrue du pays à s’insérer durablement dans les chaînes de valeur régionales et internationales.
Ainsi, l’Etat affiche une double ambition, à savoir, transformer l’élan diplomatique et commercial engendré par l’IATF 2025 en actions opérationnelles concrètes et assurer, parallèlement, une gouvernance efficace qui permette de mesurer, suivre et, le cas échéant, ajuster les trajectoires d’exportation. Cela pour dire que les chiffres, aussi éclatants soient-ils, ne valent que s’ils deviennent des résultats tangibles sur le terrain, pour les entreprises, les travailleurs et l’économie algérienne dans son ensemble.
Anissa Mesdouf



