A la une

SILA 2025 : Bendouda préside l’ouverture du colloque international «l’Algérie dans la civilisation»

La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda a présidé, mardi à Alger, l’ouverture du colloque international «l’Algérie dans la civilisation», organisé dans le cadre de la 28e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA 2025).

L’ouverture du colloque qui se tient à l’hôtel El Aurassi, s’est déroulée en présence du président du Haut Conseil de la langue arabe (HCLA), Salah Belaid, du président de l’Académie algérienne de la langue arabe (AALA), Cherif Meribai, du président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, du président de l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel, Amar Bendjedda, ainsi que de directeurs de médias, hommes de lettres et universitaires.
Intervenant à cette occasion, Mme Bendouda a souligné que ce colloque se veut «une invitation à méditer sur le parcours de l’Algérie au sein de la civilisation, depuis les premières gravures rupestres du Tassili N’Ajjer», estimant que l’histoire de l’Algérie «ne se résume pas aux faits du passé, mais s’inscrit comme un processus continu de créativité, de résistance et de lumière».
Elle a également précisé que la singularité de la culture algérienne résidait dans «sa capacité à servir de pont entre les deux rives, entre la mémoire et l’avenir, entre l’esprit et la raison, entre ouverture et appartenance», affirmant que l’Algérie «ne perçoit pas la civilisation comme un miroir reflétant son image, mais comme un espace auquel elle contribue activement».
Ce colloque, a-t-elle ajouté, «vient confirmer que la pensée algérienne, avec sa pluralité et sa richesse demeure une composante authentique du courant humaniste universel».
Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’ouverture du colloque, la ministre a indiqué que cette rencontre «vient renforcer la diplomatie culturelle douce prônée par l’Algérie», à travers «la valorisation du rôle de la culture et la promotion du patrimoine civilisationnel et culturel du pays», rappelant, dans ce sens, «la politique de protection du patrimoine matériel et immatériel contre toute forme de spoliation ou d’atteinte».
De son côté, le président du comité scientifique du colloque, Bouzid Boumediene, a évoqué les textes algériens à travers les différentes époques, citant, entre autres, les écrits de Saint Augustin, Apulée, l’Emir Abdelkader, le cheikh Mohamed Ben Abdelkrim El Meghili, Malek Bennabi, Mohamed Dib et Mohamed Arkoun, des œuvres qui, selon lui, se distinguent par leur dimension humaniste.
Ce colloque a regroupé de nombreux chercheurs et universitaires algériens et étrangers, qui aborderont des thématiques liées à la créativité civilisationnelle de l’Algérie à travers ses vestiges archéologiques et son patrimoine matériel et immatériel.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page