Oran

Squat de la voirie et des trottoirs à Aïn El Türck : un danger permanent pour les piétons

Malgré les maintes opérations des services techniques de l’APC d’Aïn El Türck menées quasi quotidiennement sur le terrain pour libérer la voirie et les trottoirs du squat par les commerçants et certains résidents, ces mesures s’avèrent outrageusement insuffisantes.

Les avertissements et les sommations des services techniques notifiés aux contrevenants font l’effet d’un coup d’épée dans l’eau.
Les squatteurs, qu’ils soient particuliers, propriétaires d’habitations individuelles ou commerçants, ont cette fâcheuse tendance à confondre, innocemment ou de manière préméditée, entre la propriété privée et l’espace public. Et bien que la réglementation soit claire à ce sujet en matière de gestion des espaces, et à défaut de se renseigner auprès des services communaux habilités sur la faisabilité de toute action d’occupation de la voirie ou du trottoir attenant à leurs domiciles, certains résidents en font carrément fi, pour façonner l’accotement en fonction de leur humeur et selon leur propre gré.
Ainsi, ces contrevenants opèrent des transformations dangereuses des accotements mitoyens à leurs habitations en créant des déclinaisons glissantes, quand l’accès n’est pas totalement obstrué par des marches d’escaliers, des murets, de géants et volumineux pots de fleurs, de gros arbres ou encore, par des parapets en fer forgé. Des transformations qui ne sont pas sans conséquences pour les piétons, notamment les écoliers et les personnes âgées, contraints d’emprunter la chaussée pour se frayer un chemin au milieu des voitures, s’exposent de fait à des accidents de la circulation, souvent dramatiques.
Certains résidents, préoccupés par cet état de fait et craignant pour leurs progénitures, ne cessent de signaler à qui de droit, ces dépassements. Mais, comme le remarquera un habitant du quartier de Bouisseville, à défaut de mesures beaucoup plus coercitives à l’égard des récidivistes et des transgresseurs, c’est en quelque sorte le jeu du chat et de la souris entre ces derniers et l’autorité locale.

Karim Bennacef

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