
STOCKHOLM : la question sahraouie au centre d’une conférence au Parlement suédois
Les parlementaires suédois ont réaffirmé la position traditionnelle de leur pays concernant la question sahraouie basée sur le droit international, exprimant leur ferme rejet du nouvel accord commercial signé entre l’Union européenne et le Maroc, lors d’une conférence de haut niveau organisée par le Groupe d’amitié parlementaire avec le peuple sahraoui.
Plusieurs personnalités ont participé à cet évènement tenu à l’Assemblée suédoise, notamment le Conseiller du président sahraoui chargé des ressources naturelles et des questions juridiques, Oubi Bouchraya Bachir, l’avocat du Front Polisario, Manuel Devers, et des parlementaires suédois, des représentants d’organisations de la société civile, des professeurs et des étudiants.
Les députés suédois ont exprimé leur ferme rejet du nouvel accord signé entre l’Union européenne et le Maroc incluant illégalement le Sahara occidental, soulignant la nécessité de respecter strictement les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à cet égard.
Du côté sahraoui, Oubi Bouchraya et l’avocat du Front Polisario ont dénoncé cet accord et l’ensemble des violations qu’il comporte, notamment en ce qui concerne le consentement du peuple sahraoui comme condition préalable à tout accord.
Ils ont dénoncé la position de la Commission européenne, qui a négocié pendant de longs mois un accord illégal dans le dos du peuple sahraoui, souverain sur ses ressources naturelles, au terme d’un processus opaque excluant le Parlement européen et visant délibérément à imposer un fait accompli.
A cet effet, Oubi Bouchraya a annoncé la décision du Front Polisario de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour contester l’accord, se disant confiant que la Cour, qui a désormais clairement établi sa compétence en ce qui concerne le Sahara occidental, fera respecter le droit.



