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Accidents de circulation : le facteur humain première cause de l’hécatombe sur nos routes

L’hécatombe sur les routes continuent d’endeuiller des familles causant morts et blessés. Le nombre d’accidents n’a pas baissé en dépit des mesures prises par les autorités compétentes.

Le facteur humain est responsable de la plupart des accidents survenus ces derniers mois au niveau de plusieurs wilayas du pays. Ce constat a été avancé, hier, par le commandant de la Gendarmerie nationale Boulahia Dhif, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne deux de la Radio nationale. « Le facteur humain reste la principale cause de ces massacres sur les routes algériennes dus à la mauvaise conduite et au non-respect de la signalisation routière », a-t-il déploré.

Le commandant a évoqué aussi une autre cause derrière la survenue des accidents sur les routes. Il s’agit de l’excès de vitesse, citant également le non-respect de la loi et la non-application des conseils donnés au cours des campagnes de sensibilisation. Commentant les accidents meurtriers enregistrés récemment, l’intervenant a déploré l’excès de vitesse et le doublage dangereux qui sont les principales causes de ces sinistres.

Le commandant Boulahia a rappelé que dans la wilaya de M’sila, le récent accident d’un minibus roulant à 115 km/h a fait neuf morts. L’invité de la chaîne deux a indiqué que toujours dans cette wilaya, un nouvel accident a eu lieu mardi dernier causant 19 blessés parmi les voyageurs.

Donnant un bilan global des cinq derniers jours (du 15 au 20 décembre), le commandant de la Gendarmerie nationale a indiqué que le nombre de morts sur les routes de l’Algérie a baissé de 50 % par rapport à la même période en 2021. « 18 personnes ont perdu la vie, contre 36 durant cette période de l’année passée », a-t-il détaillé. Il a affirmé également que tous les autres indicateurs d’accidentalité routière sont en baisse. Il a précisé que le nombre d’accidents corporels comptabilisés par la Gendarmerie nationale a enregistré une baisse de 42 % en atteignant 56 accidents, le nombre de personnes blessées a diminué de 23 % en atteignant 55 blessés. Pour l’intervenant , « cela ne reflète pas la politique suivie pour mettre fin aux accidents de la route ou les réduire au mieux que possible ».

Le commandant Boulahia a affiché son souhait pour avoir « des journées zéro accident, zéro victimes et zéro blessés. » Il a affirmé que deux démarches ont été adoptées par la gendarmerie nationale pour mettre fin à l’hécatombe sur les routes. « La Gendarmerie nationale tâchera d’œuvrer selon ces deux moyens à savoir la sensibilisation et la dissuasion », affirme-t-il. Il a expliqué que « l’aspect dissuasif se traduit par la présence des factions au niveau des points à forte circulation avec application de la loi dans toute sa rigueur contre les contrevenants, notamment ceux qui ne marchent pas avec la sensibilisation ».

Il convient de rappeler que le 14 décembre dernier, un accident de circulation survenu dans la wilaya de M’sila a fait 9 morts et 40 blessés suite au renversement d’un bus de transport de voyageurs. L’accident s’est produit sur la route nationale n°45 qui relie la commune de M’sila à la commune de Challal. Le bus s’est renversé lors d’un voyage entre M’sila et Bousaâda. Les blessés ont été transférés à l’hôpital de M’sila.

Mohand S

 

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