
Sûreté nationale : démantèlement d’un réseau criminel pour faux en écritures de commerce et saisie de plus de 110 milliards de centimes
Le Service central de lutte contre la criminalité organisée (SCLCO), a démantelé un réseau criminel organisé composé de commerçants et de fonctionnaires publics au sein d’établissements bancaires et administratifs, spécialisé dans le faux en écritures de commerce, avec la saisie de plus de 110 milliards de centimes, indique, lundi, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
L’opération, menée au cours de la semaine écoulée, a permis de démanteler ce réseau criminel composé de 18 individus, pour «faux et usage de faux en écritures de commerce et fraude fiscale systématique», avec la saisie de «plus de 110 milliards de centimes provenant des objets saisis et de recettes financières», précise la même source.
L’opération a été menée sous la supervision du parquet territorialement compétent «suite à l’exploitation minutieuse de renseignements selon lesquels un réseau criminel organisé opère dans le commerce du tabac dans les wilayas de l’ouest du pays, dont les membres procèdent à la création de sociétés écrans, aux faux et usage de faux en écritures administratives et de commerce ainsi qu’à la fraude fiscale», indique le communiqué.
Les investigations ont dévoilé les méthodes criminelles adoptées par le réseau organisé, s’étendant «au transfert de fonds issus de l’activité criminelle pour d’autres transactions, notamment le commerce immobilier et des véhicules, en vue de tromper et d’effacer l’origine criminelle de ces fonds».
Ainsi, «une somme en monnaie nationale estimée à plus de 35 milliards de centimes provenant de revenus criminels a été saisie».
Les enquêteurs de la SCLCO ont également «saisi et récupéré des produits tabagiques, des véhicules et des équipements d’une valeur de plus de 80 milliards de centimes, à savoir 1.363.000 paquets de cigarettes, 3500 unités de tabac à chiquer, 45 véhiculés de différents types, des laptops et des sceaux appartenant à des établissements administratifs et bancaires», selon la même source.
Ainsi, «les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed à Alger».



