Systèmes d’Information Géographique : une formation pour les cadres de l’environnement
Une formation d’une semaine a été lancée à Oran pour les cadres des directions de l’environnement et de la conservation de la protection du littoral des wilayas d’Oran, Mostaganem, Aïn Témouchent, Tlemcen et Chlef, dans le cadre du programme de coopération allemande GIZ.
Cette formation, qui se termine aujourd’hui lundi à l’hôtel «Vendome Khaled», est animée par les experts Ketfi Nouredine et Khelifi Touhami Mohamed.
Elle porte sur les systèmes d’information géographique (SIG) appliqués au littoral algérien, dans le cadre du Programme de Protection de l’Environnement et de la Conservation de la Biodiversité sur le Littoral Algérien (PEBLA).
L’objectif principal est d’expliquer le SIG du littoral algérien, qui permettra de créer une interface capable d’offrir des données de manière efficace et organisée, même à long terme, dans le cadre des efforts de préservation de la biodiversité dans les wilayas côtières du pays. Avec ses 2 148 kilomètres de côtes et ses nombreux espaces naturels encore préservés, l’Algérie possède un patrimoine naturel varié.
Cependant, l’urbanisation croissante, le développement industriel, les infrastructures et la surexploitation de certaines ressources perturbent les écosystèmes côtiers. En 2015, l’Algérie avait adopté une stratégie de gestion intégrée des zones côtières pour la période 2020-2030, visant à protéger l’environnement et la biodiversité côtière tout en garantissant une utilisation respectueuse des ressources. Ce projet s’inscrit dans le cadre de cette stratégie. Il a tout d’abord mis à jour la stratégie nationale de gestion intégrée des zones côtières 2020-2030 et a développé un plan d’action budgétisé actuellement en cours de mise en œuvre. En outre, le projet conseille les organisations partenaires sur la gestion des données, les systèmes d’information géographique et la communication.
Il promeut également les capacités organisationnelles, entrepreneuriales et techniques des utilisateurs de ressources, afin de développer les services écosystémiques et encourage la commercialisation par le biais de contrats avec le secteur privé. Enfin, le projet met l’accent sur le classement de nouvelles aires côtières et maritimes protégées, telles que des parcs nationaux, et l’actualisation du statut de protection des aires protégées existantes.
Fethi Mohamed
