Reçu, ce mercredi, à son arrivée à Ankara, d’où il a annoncé une prochaine visite de Recep Tayyip Erdogan en Algérie, le ministre des Affaires étrangères a indiqué avoir partagé avec le Président Erdogan «la vision analytique de l’Algérie sur les développements dangereux que connait la région sahélo-saharienne».
La deuxième session de la Commission mixte algéro-turque de la planification s’est tenue ce jeudi à Ankara. Co-présidée par les ministres algérien et turc des Affaires étrangères, cette session a concerné 12 secteurs ministériels. On comptera l’industrie et la production pharmaceutique, l’énergie et les mines, les transports, la pêche et les productions halieutiques, l’agriculture et le développement rural, la justice, l’éducation nationale, le commerce et la promotion des exportations, les finances, les travaux publics et les infrastructures de base, la culture et les arts et l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Un large spectre de coopération que les deux pays entendent développer, après les succès enregistrés dans la sidérurgie, l’énergie et le textile.
La promesse de donner plus d’aplomb au partenariat algéro-turc s’égrène à travers l’ordre du jour de la Commission mixte qui a concerné «l’évaluation de l’avancée enregistrée dans la mise en œuvre des décisions prises par les dirigeants des deux pays frères, les présidents Abdelmadjid Tebboune et Recep Tayyip Erdogan, depuis la tenue de la première session du Conseil de coopération de haut niveau en mai de l’année dernière, ainsi que sur les préparatifs de la tenue de la deuxième session de ce Conseil prévue dans un avenir proche à l’occasion de la visite en Algérie du président Recep Tayyip Erdogan, à l’invitation de son frère le Président Abdelmadjid Tebboune», souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le long tête à tête entre M. Attaf et son homologue turc, a permis de fixer les axes de ce partenariat, dédié aux «principales priorités de la coopération bilatérale entre l’Algérie et la Turquie, ainsi que sur les questions d’intérêt commun aussi bien dans leur voisinage méditerranéen que dans leurs espaces d’appartenance, notamment le développement des relations dans la région de l’Afrique du Nord et les derniers développements de la situation dans la région du Sahel», rapporte la même source.
Le ministre des Affaires étrangères a noté, dans une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, à l’issue des travaux de la Commission mixte, l’excellence des relations algéro-turques qui connaissaient, dit-il «un fort élan et une évolution notable au double plan politique et économique». M. Attaf a également indiqué que toutes les rencontres et tous les entretiens qu’il a eus avec de hauts responsables lors de son séjour à Ankara, «ont permis de procéder à une évaluation globale de notre avancée dans la concrétisation des priorités qualitatives et des objectifs quantitatifs tracés par les deux Présidents, MM. Abdelmadjid Tebboune et Recep Tayyip Erdogan, en prélude et en préparation de leur rencontre prochaine en Algérie, à l’occasion de la 2e session du Conseil de coopération de haut niveau», affirmant que les relations algéro-turques connaissaient «un fort élan et une évolution notable au double plan politique et économique».
Reçu, ce mercredi, à son arrivée à Ankara, d’où il a annoncé une prochaine visite de Recep Tayyip Erdogan en Algérie, le ministre des Affaires étrangères a indiqué avoir partagé avec le Président
Erdogan «la vision analytique de l’Algérie sur les développements dangereux que connaît la région sahélo-saharienne, ainsi que la profonde préoccupation face à la détérioration accélérée de la situation dans cet espace régional» qui «est devenu le foyer du plus grand nombre de tensions et de conflits dans le monde», a-t-il dit.
Anissa Mesdouf