Trois individus ont été arrêtés : saisie de prés de 3 000 comprimés psychotropes
Les éléments de la Brigade de la gendarmerie de la commune de Bousfer viennent de démanteler un réseau, composé de 3 individus âgés entre 26 et 34 ans, spécialisé dans le trafic des stupéfiants, très précisément les comprimés psychotropes neuroleptiques.
Les trois mis en cause ont été arrêtés alors qu’ils étaient en possession de prés de 3 000 comprimés neuroleptique de type Prégabaline et une importante somme d’argent constituée de revenus de leur trafic. Cette opération a, selon le chef de la section de recherches prés la Brigade de Bousfer, été lancée suite à «l’exploitation des renseignements faisant état des mouvements suspects des mis en cause, en plus de leur trafic».
Dans un premier temps, les gendarmes ont d’abord saisi une quantité de prés de 2 00 comprimés en possession du premier mis en cause. Poursuivant leur enquête, ils ont réussi à identifier le reste du groupe, les deux autres individus. Ces derniers sont, eux aussi, tombés en flagrant délit suite à un guet apens qui leur a été tendu par les enquêteurs. Ils ont été arrêtés alors qu’ils étaient en possession d’une importante quantité desdits comprimés, plus de 25 00 cachets qu’ils ont dissimulé dans une voiture de marque Ibiza qu’ils utilisaient dans le cadre de leur forfait (transport et distribution), en plus de la saisie d’une somme d’argent estimée à 530 000 dinars constituée des revenus de leur commerce et des téléphones portables.
Les trois individus font désormais l’objet de poursuites portant sur les chefs d’inculpations liées à la détention et commercialisation illégale des produits pharmaceutiques, exposition à la vente des produits psychotropes très spécifiques interdits de commerce sans ordonnance médicale et soumis à un contrôle rigoureux, détention de faux billets, une arme blanche de catégorie 6. Ils seront présentés devant le parquet dès le parachèvement des formalités liées à l’enquête. La commercialisation de ce genre de comprimés est du ressort exclusif des pharmaciens sur prescription médicale hautement spécialisée.
Ces comprimés, pour information, sont accordés aux malades suite à un avis médical du psychiatre. Ce dernier délivre plusieurs ordonnances de différentes couleurs dont une copie est à laisser chez le pharmacien en plus de la présentation de la carte d’identité nationale. Les coordonnées et la filiation du malade sont à apporter dans un registre spécial mis en place à cet effet, celui-ci est coté et paraphé par les services de police ou ceux de la gendarmerie nationale.
Yacine Redjami