EDITO

Un début vers la justice

Malgré le rouleau compresseur des campagnes médiatiques occidentales, la prise de conscience sur les vérités qui secouent la région du Moyen-Orient et la politique du chaos et de l’escalade permanente pratiquée par l’entité sioniste fait et a déjà fait son chemin. Le fallacieux prétexte de l’antisémitisme qu’agitent les chefs sionistes à chaque fois qu’ils sont acculés, ne prend plus ou ne prend que parmi ceux qui leur sont totalement acquis, et qui plus encore prennent part à la tragédie à laquelle sont soumis les populations palestinienne.
La dernière décision de la Cour pénale internationale (CPI) qui a émis des mandats d’arrêt contre le sinistre Benyamin Netanyahou et son ministre de la défense a secoué plusieurs parties qui pensaient leur allié sioniste à l’abri de toute poursuite judiciaire. Le vent n’a peut-être pas totalement tourné, mais une grande partie du monde ne croit plus en ces thèses de présentation d’une entité criminelle comme une démocratie à laquelle on peut et on doit tout pardonner.
L’impunité de laquelle a bénéficié Israël n’est pas une constante éternelle, comme cela a été imposé à tout le monde un certain temps. Non des voix se sont élevées pour demander des comptes à ces criminels qui manipulent le passé et la victimisation pour commettre les pires massacres en ce nouveau millénaire. Le génocide qui se déroule depuis plus d’un an à Ghaza ne peut passer comme si de rien n’était.
Trop de sang innocent a coulé et trop de souffrances ont eu lieu dans une bande totalement isolée du monde et où un crime contre l’humanité des plus atroces se déroule.
Il fallait faire face à cela et faire bouger les lignes et secouer les consciences. Face aux puissant appuis dont bénéficiait les criminels sionistes, il fallait pour les défenseurs du peuple palestinien du courage et beaucoup de patience pour faire changer la donne, dénoncer le caractère génocidaire de l’opération sioniste et gagner le soutien d’un maximum de pays.
L’Algérie a été aux premières lignes de cette lutte acharnée pour que la voix des Palestiniens puissent être entendue, et sa détermination au Conseil de sécurité a été sans faille pour remettre à chaque fois la question palestinienne sur la table. Sans relâche et avec détermination, elle n’a cessé de demander que des pressions juridiques, politiques et diplomatiques soient exercées sans relâche sur l’entité sioniste. Et cela a déjà payé avec la décision historique de la CPI, et il n’est pas exclu que d’autres changements finiront par avoir lieu.

Par Abdelmadjid Blidi

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