Un destin commun
Les résultats du bac ont été communiqués ce samedi 16 juillet. Bien sûr, et comme à chaque année, il y eut des bonheurs incommensurables et des chagrins inconsolables. C’est le lot des étudiants algériens depuis soixante ans. Depuis que le pays a recouvré son indépendance et que l’emblème national flotte sur toutes les institutions du pays.
L’éducation en Algérie a été de tout temps, le secteur auquel les pouvoirs publics accordent le plus grand intérêt. Un intérêt qui place l’Algérie parmi les pays les plus considérés dans le monde, en ce domaine. Car on sait et on est convaincu que ce sont bien ces jeunes bacheliers qui auront la lourde tâche de faire gravir au pays tous les échelons du progrès et du développement
La donne est encore plus importante dans cette nouvelle Algérie qui est en train de se construire. Et le président de la République en félicitant les jeunes bacheliers met un peu plus en évidence ce souci des hautes autorités du pays à former cette jeunesse cultivée à laquelle échouera la lourde tâche de changer le visage du pays et de lui garantir des lendemains meilleurs.
Une société de savoir et de connaissance qui remet l’éducation au centre de tous les intérêts.
La réussite au bac, n’est pas uniquement la réussite d’un destin individuel, mais la réussite du destin collectif de toute la nation. Ces architectes, ces médecins, ces administrateurs, ces juristes de demain, ce sont eux qui continueront, et en mieux, l’édification du pays. L’Algérie, en ces moments particuliers, a besoin de tous ses enfants chacun dans son domaine, pour contribuer à l’effort national qui s’engage sur d’autres bases et d’autres critères plus justes et plus performants.
Ces bonheurs et ces chagrins qui ont traversé tout le pays ce samedi 16 juillet mettent du baume au cœur, car ils indiquent que le savoir a encore sa place dans notre société, que les études restent toujours le meilleur moyen pour réussir dans sa vie professionnelle. Autrement dit, l’échelle des valeurs est encore respectée en Algérie et l’effort consenti dans la formation de la jeunesse algérienne pèse toujours et est un socle commun entre les gouvernants et les gouvernés. C’est aussi le signe que la société algérienne vit et croit en la portée du savoir et le rôle central des études pour avancer sur le plan individuel mais aussi et surtout sur le plan collectif de ce destin commun qui lie tous les Algériens.
Par Abdelmadjid Blidi