Un monde dénué de toute humanité
Ghaza ne s’en remettra pas facilement. Plusieurs années ne pourront jamais panser les blessures, ni reconstruire toutes les infrastructures détruites. Le drame est incommensurable. La tragédie est multidimensionnelle. Trop de vies ont été brisées, trop de rêves ont été tués, trop d’êtres chers ont péri sous les bombes des nouveaux barbares qui ont mis à feu et à sang Ghaza.
L’ horreur de ces dix mois de massacres ininterrompus sont les plus horribles dans l’histoire de l’humanité en ce 21e siècle . Un génocide savamment orchestré par l’armée de l’occupant sioniste qui dès le 7 octobre a fait des civils la première cible et le premier objectif de sa cabale meurtrière.
Près de 40.000 innocents palestiniens sont déjà tombés sous les milliers de tonnes d’obus et de bombes lancés sur chaque mètre carré de la bande de Ghaza. Du sud au nord, les familles palestiniennes sont pourchassées chaque jour et chaque heure par des sanguinaires avides de sang et de destruction. Ni les hôpitaux, ni les maisons, ni les écoles, ni les camps de réfugiés ne sont épargnés par la rage meurtrière des barbares à la solde du criminel Netanyahu.
Mais la furie des sionistes ne s’arrête pas là, puisqu’une volonté, manifeste et assumée, est menée par les responsables sionistes pour affamer le peuple palestinien. Une politique qui fait partie de la stratégie globale de l’occupant pour faire le plus de mal et le plus de morts au sein des civils palestiniens. Un état de fait dénoncé par le représentant permanent de l’Algérie, Amar Bendjama, concernant ces milliers de Palestiniens qui subissent de plein fouet cette famine imposée par l’armée sioniste, déclarant qu’ « aujourd’hui, 96 % des enfants et des femmes palestiniens sont confrontés à l’insécurité alimentaire à Ghaza. Les images d’enfants palestiniens faisant la queue pour avoir quelque chose à manger ou bien mangeant des feuilles d’arbres devraient remettre en question notre humanité et nous inciter à agir », en enchaînant face aux membres du Conseil de sécurité, « l’histoire nous jugera ».
Une humanité qui se plaît, malheureusement, dans sa politique à géométrie variable et qui est en train de condamner tout un peuple à une mort certaine. Et pourtant il est bien venu le temps où cette communauté internationale se doit d’agir et de se ranger du côté du droit international pour sauver ces milliers d’enfants palestiniens des griffes d’un Etat voyou qui commet les pires atrocités de l’histoire de cette humanité qui est indirectement complice de ce génocide abominable contre un peuple désarmé et livré à lui même.
Par Abdelmadjid Blidi