La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a rendu public, hier, un “Livre blanc” intitulé L’Entreprise et le développement économique : pour une nouvelle politique de l’entreprise et de l’investissement.
Prenant la parole lors de cet événement, le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli a indiqué «notre démarche de rediger un Livre Blanc sur l’entreprise et le développement économique procède d’une évaluation du contexte actuel et de la conjoncture pour sortir au plus vite de la crise pour se projeter dans un avenir de croissance dans une sérénité et un esprit de collaboration et de partage». Il dira en outre que ce Livre Blanc n’est pas un catalogue de revendications, ni un plaidoyer d’une corporation et encore moins une recherche d’un positionnement pour un accès à une ressource ou à un davantage quelconque. «Le Livre Blanc de la CAPC est l’expression de notre volonté à prendre des engagements forts dans le cadre d’un projet national de redressement économique»,a-t-il précisé.
En effet, ce livre se veut un manifeste de l’engagement de la CAPC, aux côtés des pouvoirs publics et de tous les acteurs de la vie économique pour un redressement économique national dans les meilleurs délais. «Nous ouvrons le débat, partageons nos idées, nos réflexions, nos préoccupations et notre vision de l’avenir de notre économie », a indiqué Mohamed Sami Agli.
Pour le président de la CAPC, ce livre est un document d’ambitions, de valeurs professionnelles éthiques et morales et de partage ouvert à toutes les parties prenantes du monde économique, autour d’un débat serein sur l’économie nationale.
Le Livre Blanc, souligne-t-il, se veut d’abord un message à caractère général, ouvert à tous, décrivant un état des lieux, formulant des propositions, des solutions et exprimant des engagements. D’ailleurs, a indiqué M. Agli, l’objectivité de ces analyses, est notamment la modération dans leurs propos, la primauté de l’intérêt national, le sens des responsabilités et le respect de nos engagements ont toujours imprégné nos réflexions.
Noreddine Oumessaoud