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10 patients bénéficieront d’une greffe rénale à l’EHU d’Oran

Une réunion de coordination a eu lieu jeudi dernier, à l’établissement hospitalier universitaire d’Oran (EHU) dans le cadre des préparatifs du retour des greffes rénales au niveau de cet établissement hospitalier.

En présence du Directeur Général de l’EHU Bar Rabah et une commission spécialisée composée de spécialistes pluridisciplinaire comme l’urologie, la transfusion sanguine, le laboratoire de pharmacologie pour discuter du retour de ces opérations au niveau de l’EHU.
La reprise de ces greffes sera une bonne nouvelle et un espoir pour beaucoup de patients.
Les premières greffes sont prévues pour le 13 et 14 octobre prochain grâce à la mobilisation d’un cadre médical spécialisé.
La prise en charge médicale des patients nécessitant une greffe a été également abordée lors de cette réunion.
La prochaine étape sera de réaliser des greffes rénales à partir de donneur décédé.
Notons que selon la cellule de communication de l’EHU, 10 greffes rénales sont prévues cette année.
Il est à rappeler que la greffe de rein, lorsqu’elle est possible, est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale.
Le rein greffé permet le plus souvent d’assurer normalement toutes les fonctions du rein.
Cette méthode est privilégiée aujourd’hui car elle améliore l’espérance et la qualité de vie du patient.
Avant d’envisager une greffe, le futur receveur bénéficie d’un bilan complet permettant de vérifier qu’il n’y a pas de problèmes empêchant cette greffe de manière temporaire ou définitive (insuffisance cardiaque très sévère, cancer évolutif, état infectieux évolutif, diabète instable…).
Si l’évaluation médicale ne met en évidence aucune contre-indication, toute personne peut demander en fonction de son âge à bénéficier d’une consultation en vue de son inscription sur une liste d’attente de greffe rénale.
Après la greffe, les contraintes de la dialyse disparaissent totalement, ce qui permet une réinsertion socio-professionnelle de bonne qualité, mais l’astreinte aux prises d’ immunosuppresseurs s’impose.
La réalisation de la greffe nécessite une hospitalisation de 2 à 4 semaines.
La sortie de l’hôpital n’est envisagée qu’après une large information.
Elle est réalisée par l’équipe médicale sur la prise régulière et indéfinie de médicaments immunosuppresseurs, indispensables pour conserver le bon fonctionnement du greffon, et sur les modalités du suivi médical.
En effet, un suivi régulier est impératif, avec des examens cliniques et biologiques à des dates précises et la réalisation d’une ou plusieurs biopsies rénales.
Il est à noter que les médicaments visant à éviter le rejet diminuent les défenses immunitaires et peuvent être responsables de complications dont la prévention ou le traitement justifient un suivi médical régulier et indéfini.
Fethi Mohamed

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