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Coup d’envoi officiel de l’année universitaire 2022/2023:
Un secteur clé pour relever les grands défis

L’encadrement pédagogique a atteint 65.000 enseignants de différents grades dont 47% ayant le grade de professeurs. Un autre aspect décisif dans la qualité de la formation universitaire nationale.

L’année universitaire a officiellement débuté, hier. Intervenant exceptionnellement une semaine avant la rentrée scolaire, la session 2022-2023 de l’université algérienne a été ouverte par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Baddari. Le ministre a choisi l’université «Mustapha Stambouli», à Mascara, pour donner le coup d’envoi à la nouvelle année universitaire. Cette nouvelle entame d’une aventure universitaire pleine de promesses, aux dires du nouveau ministre. Celui-ci place le rendement économique des établissements de l’enseignement supérieur comme l’une de ses priorités. Cela confère au monde universitaire tous les signes d’un espace stratégique dans la politique de l’Etat. Il y a lieu de relever, à ce propos, les orientations présidentielles dans le secteur de la recherche scientifique mettant le paquet sur la connexion avec le monde économique.
Cette perspective à court terme, puisque l’on constate déjà des initiatives prises par de nombreuses universités, devrait prendre plus de forme, sachant notamment que la communauté universitaire est déjà riche de 1.700.000 étudiants et étudiantes. Ce chiffre formidable traduit les avancées de l’Algérie dans le domaine de l’enseignement, mais ne garantit pas encore une sérieuse émergence technologique. Les 333.000 nouveaux inscrits, parmi les nouveaux bacheliers, viennent renforcer un précieux acquis qu’il va falloir rentabiliser dans l’intérêt de la nation. Une rentabilité qui est fonction aussi des moyens mis à la disposition des enseignants et des étudiants. L’on retiendra que dans ce domaine, le secteur de l’Enseignement supérieur a été renforcé par la réception de 45.000 nouvelles places pédagogiques à travers le pays. A cet acquis, l’on ajoute plus de 20.000 lits réceptionnés dans plusieurs résidences universitaires dans plusieurs wilayas.
Le secteur a également bénéficié de l’ouverture de 2.100 nouveaux postes d’enseignants afin de renforcer l’encadrement pédagogique des établissements d’Enseignement supérieur, ce qui a permis d’atteindre 65.000 enseignants de différents grades dont 47% ayant le grade de professeurs. Un autre aspect décisif dans la qualité de la formation universitaire nationale.
Celle-ci est tributaire de la qualification du corps enseignant, mais aussi de la disponibilité de moyens pour encourager la recherche scientifique.
Le ministre a donc choisi l’université «Mustapha Stambouli» de Mascara qui accueillera cette année un effectif de 22.500 étudiants dans les premier et deuxième cycles ainsi que 800 autres en doctorat en plus de 5.922 nouveaux bacheliers, le tout réparti sur 7 facultés. Pour cette nouvelle saison, l’Université a lancé deux spécialités, celles d’ingéniorat en Informatique et d’ingéniorat en Sciences et Technologies.
Au cours de sa visite à Mascara, le ministre a inauguré un centre de recherche à la Faculté des Sciences naturelles et de la vie au quartier de Sidi Saïd, ainsi qu’une résidence universitaire «Kettoufi Mohamed» d’une capacité de 2.000 lits. M. Baddari s’est également enquis de certains projets de recherche initiés à l’Université de Mascara.
Anissa Mesdouf

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