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Mostaganem:
Une convention pour une bonne gestion des eaux

A l’occasion de la journée mondiale qui coïncide avec le 22 mars de chaque année, a été signée, avant-hier, en présence du wali une convention entre la responsable de l’agence du bassin hydrographique de l’Oranie chott Chergui dont le siège est à Oran et les directeurs de wilaya de Mostaganem des ressources en eau, de l’office national de l’assainissement et de l’Algérienne des eaux (les directeurs de la conservation des forêts, de l’université, des services agricoles et le président du bureau de wilaya des paysans algériens concernés par cette convention étaient absents. Ils la signeront plus tard). L’objet de cette convention est un projet concernant une bonne gestion des ressources en eau par la mise en place de techniques et de mécanismes appropriés, pouvant être très utile à l’agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau de manière générale. Mais pour ce qui concerne uniquement la wilaya de Mostaganem, il s’agit d’une étude et d’analyses de la nappe phréatique du plateau situé dans les communes de Bouguirat, Siret, Mesra et Ain Sidi Cherif, que l’on suspecte d’être polluée par les eaux usées provenant des fosses sceptiques selon certains signes, c’est du moins ce qu’a avancé la responsable de l’agence du bassin hydrographique de l’Oranie – Chott Chergui.
Les eaux souterraines sont profondément descendues ces deux dernières décennies à cause du très faible taux de pluviométrie, ayant même engendré la sécheresse. La dite étude qui sera dirigée par le groupe de responsables ayant signé la convention sera menée par des spécialistes en hydrographie, en hydrologie, en climatologie, et en biologie qui auront à l’analyser. Les nouvelles données permettront la prise de mesures adéquates, en fonction du diagnostic. Donc un plan de travail sera établi suivant une stratégie.
Aussi, il y a lieu d’indiquer l’existence de 8522 forages et puits recensés dans le plateau de Mostaganem, selon la dite responsable, ce qui a accentué la descente des eaux. Par ailleurs, le projet d’irrigation de 6000 hectares dans le dit plateau souffre d’un long retard dans sa réalisation à cause de la non livraison de 18 kilomètres de conduite par l’unité de fabrication contractante. C’est ce qui reste pour pouvoir acheminer l’eau du barrage Chélif, situé dans la commune d’Iued El Kheir vers la principale conduite qui va de Bordjia dans la commune d’El Haciane jusqu’à la commune de Bouguirat.
Charef.N

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