A la uneOran

Ain El Turck:
Une traversée clandestine avortée et une embarcation saisie à Paradis Plage

Une embarcation, qui s’apprêtait à effectuer la folle traversée vers le Vieux continent, à partir d’une plage de la localité de Paradis, a été saisie, avant-hier, par les forces de police, apprend-on d’une source sécuritaire.

Ce semi rigide, équipé d’un moteur de 150 chevaux, dans lequel s’était entassée une poignée de candidats à l’émigration clandestine, s’est, en fait, ensablé au niveau du lieudit ‘’La digue’’ à quelques mètres du rivage de ladite localité et n’a pu ainsi entreprendre l’insensée traversée. Sentant le vent tourné, les occupants ont rapidement pris la poudre d’escampette et ce, avant l’intervention des forces de police, indique notre source. Les membres du réseau, spécialisé dans les traversées clandestines, ont exploité, en toute vraisemblance, les bonnes conditions météorologiques, aves une mer d’huile et l’absence de vent, pour concocter leur transgression. Selon des sources concordantes, l’obscurité ambiante, qui prévaut dans la partie basse des localités dépendantes du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck et ce, notamment à la faveur des candélabres intentionnellement détériorés, constitue un grand avantage pour les groupes d’individus naviguant dans le sillage des ces traversées, à l’issue souvent dramatique.
En effet, les poteaux électriques jalonnant les accès aux plages, comme à titre d’exemple les larges escaliers accédant à la principale plage de Bouiseville, datant de l’époque et baptisés Louis Giraud, sont tout bonnement éteints, suite à des actes de vandalismes commis délibérément.
Le même constat est relevé au niveau de pratiquement tous les autres passages qui accèdent aux plages des localités, territorialement compétentes à la principale municipalité de cette contrée côtière. « Les individus qui activent sournoisement dans cete activité illicite, ont plus d’un tour dans leur sac. Leurs forfaits, notamment le fait de nous priver de l’éclairage public, ruinent l’atmosphère des soirées dans notre lieu de résidence » ont tancé des riverains de la partie basse de la localité de Bouiseville avant de renchérir « nous payons à priori les pots cassés, allusion faite aux candélabres, de ce phénomène, qui ne semble pas encore prêt de connaître son épilogue ». Toujours est-il que, selon des sources bien au fait des agissements frauduleux, les organisateurs de ces traversées, qui cultivent fallacieusement le vague à l’âme des potentiels candidats à l’émigration clandestine, n’ignorent probablement pas qu’ils les exposent à boire la tasse, dans les deux sens du terme. Ils ciblent leurs recrues, des rabatteurs pour la plupart, parmi une frange de la population qui est à deux doigts de sombrer dans la mouise, en leur miroitant la possibilité de gagner beaucoup d’argent et ce, en leur inculquant perfidement comment la chrysalide devient papillon. Pile je gagne, face tu perds, tel semble à priori la devise des commanditaires de ce périple avec une péroraison, assez souvent tragique, en queue de poisson.
Rachid Boutlélis

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page