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Le pays enregistre annuellement 200 décès:
1700 nouveaux cas de Sida enregistrés en 2020 en Algérie

L’Algérie a célébré, hier, la Journée mondiale de lutte contre le Sida, qui coïncide avec le 1er décembre de chaque année. Le pays continue d’enregistrer des nouveaux cas de VIH que les autorités sanitaires recensent annuellement.

Au cours de l’année 2020, le nombre de nouveaux cas enregistrés en Algérie est de 1700 infections. C’est ce qu’a indiqué, hier, le Directeur de l’Onusida Algérie, le Dr Adel Zeddam, lors de son passage sur les ondes de Radio Sétif.
«Durant l’année 2020, un total de 1700 nouveaux cas de Sida ont été enregistrés, alors que l’Algérie a fixé l’objectif de faire baisser ce chiffre à 500 nouveaux cas par an», a-t-il déclaré. Faisant savoir que les relations sexuelles constituent la première cause des infections, le Dr Zeddam a indiqué que l’Algérie enregistre annuellement 200 décès par le Sida, précisant que les autorités visent à faire baisser ce chiffre à 100 décès par an.
Concernant les catégories des personnes touchées, il a affirmé que 85% des cas ont été enregistrés parmi les jeunes, à égalité entre les hommes et les femmes, notamment pour la tranche d’âge de 25-49 ans. Évoquant la prise en charge des patients, il a affirmé que de grands efforts sont déployés par l’Algérie en mettant à disposition 16 centres spécialisés pour la prise en charge gratuite de tous les malades. «Le taux de couverture des soins pour l’ensemble des personnes touchées a atteint 85% fin 2020, ce qui représente un effort important de l’Etat», a-t-il détaillé. Le Dr Adel Zeddam a affirmé dans le même contexte que l’Algérie est la première en Afrique du Nord et au Moyen-Orient à fournir des soins médicaux aux patients.
Concernant la valeur des médicaments fournis gratuitement par l’État pour un patient, l’intervenant a affirmé qu’elle s’élève à 1 000 dollars par an et est toujours disponible. «L’Algérie travaille à l’avenir à réduire la facture de traitement d’un patient à moins de 70 dollars, dans le cadre d’une politique économique», a-t-il ajouté.
Il a affirmé, par ailleurs, que «parmi les défis les plus importants auxquels nous sommes confrontés figure la couverture de la transmission du virus de la mère au fœtus, car elle reste relativement faible. Les statistiques du ministère de la Santé parlent de seulement 34% des femmes enceintes prenant des mesures pour prévenir la transmission du virus au fœtus».
Le Dr Adel Zeddam a souligné aussi l’impact négatif du coronavirus sur la prise en charge des patients du VIH. «Malheureusement, l’épidémie due au coronavirus nous a beaucoup touchés et a contribué à l’aggravation de la situation. Tous les centres de traitement ont été transférés aux patients de la Covid-19, sans oublier que l’épidémie touche directement les patients du VIH en raison du manque d’immunité des infectés, et cela a fait augmenter le nombre de décès», a-t-il déploré.
Samir Hamiche

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