Des critiques et des accusations… sans fondement
Lors d’une rencontre organisée il y a quelques jours à Oran avec des associations locales, le président de l’observatoire national de la société civile, M. Abderrahmane Hamzaoui, a demandé aux membres participants de ne pas cautionner «certains discours susceptibles de créer des dérives et de l’anarchie» et d’éviter de faire des critiques et des accusations, sans fondement, notamment à propos du «dossier de recrutement et de composition des membres du Comité d’Organisation des JM 2022. M. Hamzaoui a précisé que «certaines parties tentent de nuire à la réputation de la wilaya d’Oran et à sa capacité d’organiser les Jeux méditerranéens dans les meilleures conditions». Cette déclaration, lancée à des membres du mouvement associatif oranais, en présence du wali d’Oran, a été accueillie et interprétée de diverses façons par bon nombre de commentateurs sur les réseaux sociaux. « Il y aura toujours des jaloux et des envieux qui viendront dénigrer le travail des autres… il faut laisser les chiens aboyer quand la caravane passe…» commente un internaute qui se demande pourquoi le président de l’observatoire national de la société civile a cru utile de lancer un tel message demandant l’arrêt des critiques et du dénigrement des institutions en charge des préparatifs des prochains J.M. Le Comité d’Organisation de ces J.M, depuis son installation il y a cinq ans, a connu pas moins de quatre changements de responsables à la tête de la direction et des différentes commissions. On sait, il est vrai, que bon nombre d’Oranais, parmi les sphères sportives, culturelles et intellectuelles, ont été quelque peu chagrinés, voire frustrés, de ne pas voir leur nom figurer parmi les responsables retenus pour l’organisation de l’événement. «Faut-il croire, se demandent encore des mauvaises langues locales, qu’à Oran il n’existerait aucune compétence reconnue, intègre et digne de conduire ou de participer aux préparatifs des J.M». Mais il semble que la question ne mérite même plus d’être posée, à quelques semaines de l’ouverture de cet événement sportif devant «marquer une nouvelle ère pour le développement et le progrès de la capitale oranaise…».
Qui vivra verra… disent les sages.
Par S.Benali