Oran Aujourd'hui

Les rues et ruelles délabrées et abandonnées

À moins de trois mois du démarrage des compétitions des Jeux méditerranéens, les autorités locales accélèrent le rythme des actions inscrites au registre de la maintenance et de l’embellissement du cadre urbain. Dans ce cadre, le wali d’Oran multiplie les séances de travail avec les gestionnaires locaux, les invitant à redoubler d’efforts pour mener à bien les différentes opérations programmées en matière d’éclairage public, de réfection des routes, d’aménagement des accès aux sites des compétitions, d’embellissement et d’entretien des espaces verts et bien évidement de l’hygiène publique et du ramassage régulier et efficace des ordures ménagères. En d’autres termes, le premier responsable local a encore une fois pointé du doigt les déficits et les insuffisances marquant, depuis des années, le fonctionnement des APC du grand Oran et les organismes de wilaya concernés par l’entretien et la maintenance urbaine dans presque tous les domaines. On sait que la faillite financière de l’APC d’Oran, qui totalise une dette de près de 620 milliards, n’est plus en mesure d’engager des dépenses élémentaires vitales pour l’hygiène et l’entretien des routes. Le récent arrêt du ramassage des ordures ménagères était accompagné depuis plus longtemps par l’arrêt de toutes interventions pour la réparation de routes, et surtout les ruelles à travers les quartiers. Et depuis quelques temps, avec les dernières chutes de pluie, les automobilistes ne cachent pas leur colère face à la grave détérioration de ce réseau routier secondaire bien précieux pour les raccourcis de trajet et pour éviter les grands axes routiers très encombrés. Cette grave détérioration des rues et ruelles de la ville, cassées et déformées par les crevasses, les nids de poule, et les dos d’ânes anarchiques, ne pouvait qu’aggraver la saturation et l’anarchie du trafic routier. Juste en face de l’entrée du siège de Naftal, au rond-point de la cité Djamel, un affaissement de la chaussée après les chutes avait perturbé la circulation pendant plus d’un mois. A ce jour, le bitumage du morceau de route abimée n’a pas été réalisé. Et les exemples de ce genre seraient très nombreux à signaler, aussi bien au centre ville qu’à travers les quartiers. En quoi, s’interrogent les mauvaises langues locales, les prochains jeux méditerranéens vont contribuer à l’amélioration du réseau routier secondaire, de l’hygiène publique et de l’entretien à travers les quartiers et les cités ?
Par S.Benali

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