TENUE DU SOMMET ARABE LE 1er NOVEMBRE:
Prolongement logique des principes de la Déclaration du 1er novembre 1954
Le choix par l’Algérie d’abriter le Sommet arabe le 1er novembre, date du déclenchement de la Révolution de libération nationale, est hautement symbolique, car s’inscrivant dans le prolongement de ses principes en faveur de l’unité arabe et du droit des peuples opprimés à l’autodétermination.
Dans le prolongement logique des principes énoncés dans la Déclaration du 1er novembre 1954, l’Algérie a choisi d’abriter le Sommet arabe un 1er novembre, car cette date symbolise les valeurs de lutte commune et rappelle à la mémoire le soutien arabe à la Révolution algérienne.
Selon les observateurs, cette forte symbolique engagera les dirigeants arabes à prendre les décisions qui s’imposent pour promouvoir l’action arabe commune en vue de relever les défis qui se posent aux niveaux local, régional et international.
L’Algérie, qui a toujours banni la division et prôné l’unité des pays arabes pour relever les défis, compte, à travers ce sommet, renforcer la solidarité et l’intégration entre les pays de la région, unis par une communauté de destin.
En effet, fidèle à la Déclaration du 1er novembre, qui, faisant prévaloir l’intérêt du peuple, a rassemblé les différentes forces politiques algériennes de l’époque sous la bannière du Front de libération nationale (FLN), l’Algérie a, lors de toutes les crises au niveau arabe, appelé les antagonistes à transcender leurs divergences en plaçant l’intérêt général au premier plan.
Qu’il s’agisse de l’unité entre les Etats arabes ou en leur sein, l’Algérie reste attachée au principe du rassemblement des frères antagonistes.
Cette position unificatrice qu’elle a toujours prônée à l’égard de la question palestinienne car elle demeure convaincue que la solution passe par la réconciliation et le dialogue inter-palestinien.
Tel est d’ailleurs son objectif en oeuvrant à abriter une réunion des factions palestiniennes avant la tenue du Sommet arabe, comme l’avait annoncé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La même vision prévaut concernant le dossier libyen ou d’autres pays arabes en proie à l’instabilité.
C’est pourquoi, tout sera mis en oeuvre, lors du Sommet d’Alger, pour aboutir à des résultats sérieux à même de favoriser le retour de la situation à la normale et de permettre aux différentes parties de réaliser l’entente en s’appuyant sur leurs dénominateurs communs.
Parce que la date de sa tenue rappellera à la mémoire l’appui et le soutien arabes à l’Algérie dans sa lutte contre l’occupant français, ce sommet, qui se veut rassembleur, contribuera sans nul doute à remettre l’action arabe commune sur rail.
Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis au Caire le 9 mars dernier dans le cadre de la session ordinaire du Conseil ministériel, avaient adopté la décision du Président Tebboune relative à la tenue du prochain Sommet arabe les 1er et 2 novembre, parallèlement à la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse guerre de libération.
Lors de cette session, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait mis en avant la symbolique de la date retenue, soulignant qu’elle «consacre le soutien et la solidarité des Etats et peuples arabes avec la Glorieuse Révolution algérienne».