On apprendra ainsi «l’approbation par le gouvernement du projet de décret exécutif relatif à l’institution d’un numéro d’immatriculation national unique des véhicules, qui se trouve actuellement à la dernière phase des procédures en vigueur».
Evoqué à plusieurs reprises, l’instauration d’un numéro d’immatriculation national unique des véhicules, dont la principale conséquence sera la disparition des numéros des 58 wilayas des plaques minéralogiques revient au devant de la scène. Le projet n’est donc pas abandonné, bien au contraire. Et c’est le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, qui en a fait l’annonce, ce jeudi à l’APN. On apprendra ainsi «l’approbation par le gouvernement du projet de décret exécutif relatif à l’institution d’un numéro d’immatriculation national unique des véhicules, qui se trouve actuellement à la dernière phase des procédures en vigueur». Le ministre a répondu à une question posée par un député concernant ce projet gouvernemental, annoncé il y a de cela quelques années, sans concrétisation à ce jour. M.Merad a, à ce propos, révélé que l’exécutif «a élaboré un projet de décret exécutif visant à mettre en œuvre les procédures et les documents de la nouvelle immatriculation avec l’appui de systèmes informatiques sécurisés permettant d’identifier les véhicules de façon fiable et précise». Cela remet sur le tapis, encore une fois, un autre projet, celui de la carte grise électronique, annoncé à grand renfort médiatique, en 2018, avant que le projet ne retombe dans l’oubli. Le ministre explique le pourquoi de la démarche en indiquant qu’il est surtout question de modernisation de la carte d’immatriculation. Aussi, le changement du système d’immatriculation consiste à doter chaque véhicule d’une «carte d’identité » à vie, «pendant toute la durée de sa mise en circulation», informe le ministre. Le projet de décret «se trouve actuellement au niveau du Secrétariat général du gouvernement», a fait savoir M. Merad.
Cela sur les aspects liés à l’administration. Abordant la question de la couverture sécuritaire au niveau des nouvelles cités résidentielles. Un sujet qui intéresse les nouveaux acquéreurs de logements. A ceux-là, le ministre a rassuré que «les services de sécurité consentent davantage d’efforts pour assurer la quiétude de la population à travers l’augmentation du niveau de couverture sécuritaire et le renforcement de la présence de leurs unités dans les zones urbaines relevant de leur compétence territoriale». Il a en outre souligné «la nécessité de la conjugaison des efforts de toutes les franges de la société en vue d’assurer la sécurité et la tranquillité et faire face à toutes formes de violence qui peuvent être enregistrées, notamment dans les nouvelles agglomérations».
Sur l’urgente problématique de la lutte contre les feux de forêt, le ministre de l’Intérieur a révélé la réception en décembre prochain du premier bombardier d’eau, en sus de trois autres l’année prochaine. Il n’a pas manqué de révéler également l’entame du développement de drones de fabrication algérienne à travers l’initiative lancée par la Délégation nationale aux risques majeurs. Le premier modèle de cet équipement de haute technologie sera opérationnel en 2023, informe M.Merad. Il sera utilisé dans la surveillance, l’alerte et la prévention.
Pour la question en rapport avec l’âge requis au recrutement au sein de la Sûreté nationale, le ministre a annoncé qu’il sera porté à 28 ans. «Une étude approfondie des dispositions et des nouvelles conditions liées à cette opération de recrutement, il a été décidé de reconsidérer cette condition d’âge en la portant selon les grades entre 19 et 28 ans, afin de permettre à une plus grande partie des jeunes algériens de participer aux concours organisés, et de consacrer le principe d’égalité des chances pour l’adhésion de ces jeunes aux corps de sécurité», a souligné le ministre de l’Intérieur.
Yahia Bourit