Oran : œuvrer à réorganiser les pratiques commerciales selon les règles d’éthique
Le ministère du Commerce et de la promotion des exportations œuvre à réorganiser les pratiques commerciales et les réguler selon les règles d’éthique, conformément aux décisions du Commission de moralisation de l’acte commercial, a indiqué, jeudi à Oran, le Directeur régional du secteur, Djillali Seboui.
Dans son intervention, lors d’une conférence sur les comportements civilisés et les pratiques commerciales, M. Seboui a indiqué que «le ministère du Commerce s’est engagé, ces derniers mois, à apporter progressivement de nombreuses modifications aux dispositifs régissant l’activité commerciale en Algérie pour les rendre compatibles avec un comportement correct et éthique en application des résultats de la Commission de moralisation de l’acte commercial».
Il a ajouté que la commission, installée par le Gouvernement en 2020 et placée sous la présidence du ministère du Commerce et de la promotion des exportations et l’adhésion de nombreux organismes officiels, des représentants des commerçants et des associations de protection des consommateurs ont émis, après dix mois de travail, un ensemble de décisions que la tutelle met en oeuvre, à travers la modification d’un ensemble de lois et règlements régissant le secteur de manière à obliger le commerçant, le prestataire de services et le consommateur à respecter les règles d’éthique et juridiques, en évitant la fraude et le monopole.
L’arsenal algérien régissant l’activité commerciale, et à leur tête le code du commerce, combat les comportements contraires à l’éthique tels que la vente sous condition, la vente discriminatoire, le vol des droits de propriété intellectuelle, la perte des droits du consommateur, la conclusion de contrats arbitraires, la domination et le monopole, selon le même intervenant.
De son côté, l’imam de la mosquée pôle «Abdelhamid Ibn Badis» d’Oran, le Dr Bouabdallah Zabbar a souligné que «la foi religieuse est le principal motif d’adhésion à l’éthique lors de l’exercice d’une activité commerciale, que ce soit par le commerçant ou le consommateur », car le commerçant s’abstient d’offenser le consommateur, que ce soit en présentant des marchandises insalubres ou dangereuses, en plus de la rétention des produits de base pour créer la rareté, l’augmentation des prix, la fraude et autres comportements illicites.
Le directeur de la communication et de la documentation du Haut Conseil islamique, Mohamed Baghdad a souligné lui que cette conférence est l’une des rencontres de communication organisés par le Conseil en préparation de la conférence internationale annuelle que le Haut Conseil islamique s’attèle à organiser à Oran, fin février, qui s’intitule «Comportement civilisé, prise de conscience, action et coexistence ».
La conférence sur les comportements civilisés et les pratiques commerciales a été organisée à Oran, à l’initiative du Haut Conseil islamique en collaboration avec la Direction du commerce et de la promotion des exportations et la Direction des Affaires religieuses et des wakfs.