Algérie-Libye: vers l’actualisation des conventions en matière de lutte contre les stupéfiants
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a annoncé, lundi à Alger, l’actualisation prochaine des conventions signées entre l’Algérie et la Libye en matière de lutte contre les stupéfiants afin de faire face ensemble aux tentatives de certaines parties d’inonder nos deux pays de drogue et de psychotropes.
Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience qu’il a accordée à son homologue libyen, Imed Trabelsi, M. Merad a indiqué que les deux parties ont évoqué « plusieurs questions d’intérêt commun » ajoutant qu’il « il est grand temps d’actualiser les conventions, compte tenu des développements survenus et des tentatives menées par certaines parties dans l’objectif d’inonder les deux pays de psychotropes et de drogue, qui sont probablement l’œuvre de forces qui veulent porter atteinte aux deux pays frères ».
Mettant l’accent sur le droit de l’Algérie et de la Libye de se défendre sur la base d’une stratégie commune tracée par les dirigeants des deux pays, M. Merad a affirmé que « la sécurité de la Libye est étroitement liée avec celle de l’Algérie.
Tout ce qui nui à la Libye, peut aussi nuire à l’Algérie » comme l’avait souligné le Président de la République.
Pour sa part, le ministre libyen de l’Intérieur a réitéré la reconnaissance de son pays quant à l’élan de solidarité manifesté par l’Algérie, sous la direction du Président Tebboune, durant les dernières inondations qui ont dévasté la ville de Derna et ses environs, ajoutant qu »il n’est pas étranger à l’Algérie dont le passé est aussi honorable que son présent ».
Il a rappelé avoir rencontré M. Merad à maintes reprises notamment lors de la réunion des ministres arabes de l’Intérieur où il a été convenu « la tenue de réunions bilatérales pour relever les défis auxquels font face les deux pays » dans le domaine de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, faisant savoir que les deux parties ont convenu de la mise en place d’un plan sécuritaire conjoint qui se base sur leur expérience avérée en la matière.