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Pétrole:
L’Algérie produira 972.000 barils/jour dès janvier prochain

L’organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, ou l’Opep+, ont décidé jeudi, de continuer à approvisionner le marché mondial du pétrole avec une quantité supplémentaire de 400.000 barils/jour en janvier 2022.

Dans une déclaration à la presse à l’issue des travaux de la 23eme réunion ministérielle des pays de l’OPEP et des pays non-OPEP, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a indiqué qu’«après la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord OPEP et de la réunion qui a regroupé les signataires de la Déclaration de coopération, où tous les rapports relatifs aux conditions du marché pétrolier ont été étudiés, dont le rapport du Comité technique de l’OPEP, il nous est apparu clairement que les fondamentaux du marché sont résilients malgré l’émergence du nouveau variant du Coronavirus et le recours à l’utilisation des stocks stratégiques de pétrole».
Dans ce sillage, «nous (Opep+) avons donc décidé de continuer à approvisionner le marché avec une quantité supplémentaire estimée à 400.000 barils par jour, pour le mois de janvier 2022». Dans ce sens, les pays membres de l’organisation Opep et leurs alliés se sont engagés à poursuivre la surveillance du marché pétrolier pour assurer sa stabilité. «Nous avons convenu de continuer à surveiller les situations du marché pétrolier mondial et, si besoin est, intervenir, à n’importe quel moment, pour établir l’équilibre du marché», a déclaré le ministre à la presse, au siège de son département, au terme de la 23e réunion ministérielle de l’Opep et non-Opep, précédée par la 35ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi Opep et non-Opep (JMMC).
D’ailleurs, les pays participants à la Déclaration de coopération (Opep+) continuent à adopter la politique de prudence face aux développements du marché pétrolier et œuvrent à assurer l’équilibre du marché mondial.
Cet engagement a été pris dans le cadre d’une éventuelle crainte de voir la demande mondiale régressée, avec l’apparition du nouveau variant du Coronavirus «Omicron» et de l’étendue de son impact sur le marché du pétrole et des cours, et le recours de certains pays à l’utilisation de leurs réserves stratégiques. Cette décision a été prise après avoir constaté une certaine flexibilité des règles régissant le marché. «A l’issue de la réunion du JMMC lors de laquelle nous avons examiné les rapports liés à la situation du marché pétrolier et le rapport du Comité technique, nous avons constaté une certaine flexibilité dans les règles régissant le marché en dépit de l’apparition du nouveau variant et le recours à l’exploitation des réserves stratégiques».
La part de l’Algérie, poursuit le ministre, est de l’ordre de 10.000 barils/jour, hissant la moyenne de production nationale à 972.000 barils/jour janvier prochain. Le taux de respect des engagements de baisse de la production pour le mois de novembre 2021 a atteint 116%, a-t-il annoncé, affirmant que cet engagement soutient les procédures entreprises par les pays de l’Opep+. La 24e réunion de l’Opep+ est prévue, selon le ministre, début janvier 2022.
Noreddine Oumessaoud

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