Dans le cadre des efforts visant à accélérer la relance de l’économie nationale et à booster l’investissement, l’année 2024 sera marquée par la concrétisation de 191 projets de développement.
C’est ce qu’a indiqué, Ahmed Hidouci, expert en économie lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale. « L’année 2024 verra la mise en œuvre de 191 programmes de développement, dont 141 programmes principaux et 50 sous-programmes », a-t-il déclaré, mettant en avant les mesures prises par le chef de l’Etat pour atteindre les différents objectifs de développement. Il a mis en avant «la nouvelle philosophie introduite par le président de la République dans la gestion du système de gouvernance en Algérie, appelée gestion par objectifs».
« La gestion par objectifs est une nouvelle philosophie que le Président de la République veut introduire dans les mentalités des responsables au niveau de wilaya et de l’administration locale, dans le but d’accroître l’exploitation des capacités disponibles », a-t-il assuré. M. Hidouci a affirmé dans ce cadre que le budget de l’année 2024 sera intitulé « objectifs et programmes ».
Évoquant le volet lié à l’investissement, l’expert a fait savoir que l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) a enregistré 4 100 projets d’investissement entre le (1er novembre 2022 et le 1er novembre 2023). Par ailleurs, M. Hidouci a appelé à une exploitation optimale des capacités et de lever les entraves de généraliser la numérisation des différents secteurs. « Aujourd’hui, nous avons encore besoin de beaucoup d’organisation, de numérisation, de simplification des procédures et d’exploitation optimale de toutes les capacités disponibles au niveau national », a-t-il plaidé.
Évoquant les exportations algériennes hors hydrocarbures, il a affirmé que celles-ci peuvent atteindre 30 milliards de dollars. «Il est possible d’augmenter les capacités de l’économie algérienne et d’atteindre 30 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et d’augmenter aussi la contribution du secteur industriel de 5 à 15 % dans le produit brut», a-t-il affirmé.
Pour ce qui est de l’agriculture, il a estimé que l’augmentation de la contribution de ce secteur dans le PIB se fera à travers les procédures et les mesures du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Il a indiqué dans le même sillage que les indicateurs économiques nationaux globaux de l’année 2023 sont des indicateurs positifs qui ont permis d’atteindre un taux de croissance positif de plus de 5% et d’avoir une balance commerciale en hausse. « Des rapports ont classé l’Algérie parmi 7 pays africains sur 54 ayant atteint une balance commerciale positive», a-t-il affirmé. Il a indiqué que le Président de la République a donné des instructions pour accélérer le rythme de réalisation des projets visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et le cadre de vie d’une manière générale.
Mohand S