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Ramadhan : l’institut Pasteur publie une série de recommandations et de conseils

L’institut Pasteur d’Algérie a rendu publique, hier, une série de recommandations et de conseils à appliquer durant le mois de Ramadhan. Il a rappelé notamment les bonnes pratiques qui concernent l’alimentation après la rupture de jeûne.

Il a recommandé, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, d’adopter « une alimentation équilibrée, si possible fractionnée tout au long de la soirée ». Cette première recommandation a été suivie par un autre conseil dans lequel l’Institut a souligné la nécessité de boire suffisamment d’eau et de limiter la consommation de boissons contenant de la caféine et du sucre. Il a recommandé aussi de consommer beaucoup de légumes et d’éviter la consommation d’aliments trop gras, trop sucrés et trop salés.
S’agissant de la préparation des repas, l’organisme public a plaidé pour la réduction de la consommation de fritures en utilisant d’autres méthodes de cuisson, à la vapeur, en sauce, en sauté et en four. L’institut Pasteur a donné aussi d’autres recommandations en ce qui concerne la consommation des desserts. Il a mis en avant ainsi l’impératif d’éviter de prendre un dessert le ventre plein pour permettre une bonne digestion. À la fin de la rupture du jeûne, la nécessité de marcher a été soulignée par la même source. En effet, l’Institut Pasteur a plaidé pour les jeûneurs à favoriser la marche. « Essayer de bouger le plus possible et d’être actif le soir », souligne l’institut Pasteur. Le même institut a recommandé de bien choisir le rythme de consommation. « Manger lentement et en quantités adaptées à vos besoins », a-t-il souligné. Par ailleurs, les consommateurs doivent favoriser un repas léger lors du sohour, précise l’organisme public. « Prenez un sohour léger en le retardant si possible pour se recharger en énergie pendant la journée », indique l’Institut Pasteur. Il a appelé enfin les personnes souffrant de maladies chroniques comme « le diabète, l’hypertension artérielle ou de pathologie particulière » à consulter le médecin traitant.
De son côté, le ministère de la Santé a rendu public, la semaine passée, sur sa page Facebook une vidéo contenant les conseils du Dr Hadjaz Aldjia, spécialiste en médecine interne aux urgences du CHU Béni Messous (Alger) au profit des malades chroniques et les recommandations concernant le mois sacré. Le Dr Hadjaz a indiqué d’emblée que les patients touchés par les pathologies chroniques sont susceptibles d’avoir des complications au cours du mois de Ramadhan. « Plusieurs causes sont à l’origine des complications qui touchent les malades chroniques dont la non-consultation d’un médecin avant le début du mois sacré », a-t-elle souligné. La praticienne a affirmé que le malade touché par une pathologie chronique doit consulter son médecin traitant avant l’arrivée du mois de Ramadhan. Le Dr Hadjaz a indiqué à propos des maladies chroniques que le patient ayant des complications a besoin de plusieurs prises de médicaments durant la journée et ne peut donc pas jeûner.

Mohand S

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