Journée mondiale de la liberté de la presse : le Président Tebboune, premier soutien à la presse
Les décisions prises à l’occasion de la journée de la presse nationale, coïncidant chaque année avec le 22 octobre, attestent de la volonté présidentielle de faire émerger une presse plurielle, libre et responsable.
Le chef de l’Etat a rehaussé par sa présence, la fête de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Abdelmadjid Tebboune a ainsi présidé cette cérémonie qui s’est tenue, ce jeudi au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal. De hauts responsables de l’Etat, de membres du Gouvernement, des responsables d’établissements médiatiques, de journalistes de différents médias audiovisuels, de la radio et de la presse écrite et électronique et des représentants de la presse étrangère accréditée en Algérie ont assisté à cette grandiose cérémonie qui démontre, si besoin, l’intérêt qu’accorde le président de la République à la liberté de la presse, notamment en portant une haute considération au médias nationaux, à travers ses rendez-vous réguliers avec les représentants de la presse. Le Président Tebboune a en effet « instauré une tradition louable à travers ses rencontres périodiques avec les représentants des médias et la célébration de la Journée nationale de la presse et de la Journée mondiale de la liberté de la presse, autant d’occasions pour mettre en avant les acquis réalisés dans le secteur», comme l’a souligné le ministre de la Communication, Mohamed Laagab.
Durant la cérémonie, le président de la République a échangé avec des journalistes qu’il a félicités à cette occasion et dont il a écouté les préoccupations. A ce propos, il y a lieu de rappeler que le chef de l’Etat a déjà occupé le poste de ministre de la Communication. A ce titre, il connaît on ne peut mieux la situation des médias algériens et a entrepris, dés son arrivée à la tête de la République, à mettre en place d’un dispositif à même d’améliorer les conditions de travail des journalistes et aider les organes de presse à évoluer dans un environnement moins contraignant. Les décisions prises à l’occasion de la journée de la presse nationale, coïncidant chaque année avec le 22 octobre, attestent de la volonté des pouvoirs publics de faire émerger une presse plurielle, libre et responsable.
Le ministre de la Communication ne croit pas si bien dire, à ce propos, lorsqu’il affirme dans son allocution que le chef de l’Etat n’a pas hésité à apporter tout le soutien nécessaire, notamment par l’adaptation de la législation régissant le secteur de l’information aux dispositions de la Constitution de 2020, à travers les nouvelles mesures de la loi organique relative à l’information. Parmi les avancées attendues dans le secteur, les textes d’application relatifs au secteur qui seront publiés successivement dans les prochaines jours. On retiendra la réponse du ministre aux «porte-voix connus qui ne cessent d’accuser l’Algérie de restreindre la liberté d’expression», en révélant qu’ «entre 2020 et fin avril 2024, des agréments ont été accordés à 156 journaux papier, dont 88 spécialisés, à 150 journaux électroniques et à 24 chaînes de télévision privées». Un bond appréciable.
Ces acquis et d’autres qui interviendront prochainement à l’exemple du statut particulier du journaliste professionnel, la mise en place des mécanismes permettant un fonctionnement adéquat du secteur et la promotion véritable de la communication en Algérie, constituent un matériau nécessaire à l’édifice de ce qui est qualifié de 4e pouvoir et qui servira exclusivement la nation. Le Président de la République qui n’a jamais raté les rendez-vous du 3 mai et du 22 octobre, est l’un des plus grand soutien à une presse libre, responsable et consciente de sa mission dans l’édification d’une société bien informée sur les enjeux de l’heure.
Anissa Mesdouf