Le sénateur et Professeur en médecine, Boubekeur Mohamed, à Ouest Tribune : « Je plaide fort pour l’instauration de l’Académie Algérienne de la Chirurgie » (2e partie)
Fort de son sens aiguisé de l’analyse, le professeur Boubekeur Mohamed, s’est étalé sur 03 thèmes majeurs qui constituent l’actualité dans son domaine de prédilection, à savoir celui de la Santé, tout en apportant des éclairages précis sur la pathologie du cancer, l’Enseignement Supérieur et la Santé en général. Suivons-le :
Ouest Tribune : L’éméritat, est-elle une notion occultée dans la corporation ? Se poserait-il alors, une question d’éthique ?
Pr Boubekeur Mohamed : Merci de me poser la question, qui me tient à cœur. D’emblée, je tiens à dire que l’éméritat n’existe pas en Algérie. Nous avions à l’époque constitué une liste de professeurs émérites, malheureusement, une fois arrivée au niveau des deux secteurs, elle a été complètement négligée. Il y a des professeurs de renommée, à l’exemple du professeur Morsli et du professeur Bouziane. Pourquoi alors, laisser ces gens constituer un dossier conséquent en fin de carrière et ensuite les jeter à la poubelle ? La question est gravissime. En fait, nous ne respectons pas les gens qui se sont sacrifiés et qui sont restés dans le secteur public. Rester dans le secteur de la Santé publique est un grand sacrifice. Les gens qui sortent aujourd’hui du public, à l’exemple d’un radiologue, il ne peut plus rester dans la fonction publique, dès qu’il a son DEMS, il sort. Là, il fait 80 mille dinars/mois et dans le privé, c’est autour de 120 millions de centimes/ mois. J’en ai parlé avec Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur, ça n’a pas abouti. Moi je cherche l’efficacité à court terme, c’est ça mon but et je veux qu’on me juge sur ma compétence, là je suis prêt à opérer, à donner des conférences, tout ce qu’ils veulent, il n’y a pas de problème. Deuxièmement, j’ai été le premier à parler de la création de l’Académie Nationale de chirurgie. J’ai honte de dire que je suis membre de l’Académie française de chirurgie, je n’ai jamais accroché mon diplôme sur un mur. Par contre, quand j’ai contacté l’Académie française de chirurgie pour leur dire que deux compétences sont prêtes à communiquer, ils ont de suite donné leur accord pour le 29 de ce mois en France. Voyez-vous, eux, ils reconnaissent nos compétences. Pour notre part, nous avons créé une Académie des Sciences. Le ministre de la Santé de l’époque m’avait fait la promesse pour la création d’une Académie Algérienne de Chirurgie, j’avais alors préparé un travail de référence, il y avait deux ou trois éléments sur Oran et trois ou quatre sur Alger pour en constituer le noyau, de même qu’il avait promis le robot chirurgical dont nous avions été les premiers à introduire à l’échelle maghrébine parce que nous avions introduit la chirurgie par endoscopie. Il y a bien longtemps, nous faisions du robot à l’étranger mais on ne peut pas le faire chez nous parce qu’on ne peut pas produire un robot. Bon ça reste une question de réglementation car les Américains et les Français ne veulent pas le robot algérien. Mais allez comprendre comment se fait-il qu’à côté, chez nos voisins, ils l’ont acquis ? Moi je dis que l’on peut se passer des Français, et qu’on peut l’acquérir à partir de la Turquie, ce n’est pas un problème, ils font le robot. Je tiens à préciser que je tiens énormément à l’Institution scientifique algérienne de chirurgie, comme je tiens à ce qu’il y ait l’Académie nationale de chirurgie et qu’on juge nos travaux. Mais qu’il y ait des gens sérieux, des chirurgiens uniquement par exemple ; en médecine, vous mettez des médecins et là on peut juger. Je suis un membre élu de l’Association française de chirurgie depuis une quinzaine d’années, où est la reconnaissance ? J’étais président de l’Association algérienne de chirurgie, où est la reconnaissance et je ne parle pas de moi, mais de ceux qui ont cette envergure ? Même pas l’éméritat à travers le territoire national ! Il faut se pencher sur les questions essentielles, voire cruciales. Et bien sûr, cela nous renvoie à la question de l’éthique. Je dirais que ce qui empêche la création de l’Académie nationale de chirurgie, ce sont en fait, toutes ces dérives nées de la mauvaise organisation et de la responsabilité administrative au niveau un. Sinon, qu’est ce qui empêcherait le ministère de l’Enseignement Supérieur de réunir tous les académiciens ici en Algérie, leur poser la question et les encourager surtout à créer une Académie Algérienne de chirurgie ? Et pourquoi l’Académie nationale des Sciences !? Nous avons une société nationale de chirurgie, une société nationale de médecine. Là aussi, on se base sur des références, il y a des sortes de grille qui ne sont pas exemptes de reproches. Nous avions proposé à l’époque des dossiers, mais rien n’y fît, c’est un tel qui est désigné ad vitam æternam, c’est-à-dire à vie.
Ouest Tribune : vous estimez, à bien vous comprendre, que le budget consacré à la recherche scientifique en Algérie, est insuffisant …
Pr Boubekeur Mohamed : Je tiens à préciser que le budget alloué au Ministère de l’Enseignement Supérieur en Algérie était conséquent, en revanche, celui consacré à la recherche scientifique était insuffisant. Ce sont deux choses différentes. Le budget de l’Enseignement Supérieur est énorme parce qu’aujourd’hui, on est arrivé à créer des universités annexes. Aujourd’hui, il y a des primes accordées aux chercheurs, des primes accordées aux professeurs. Par contre, quand vous constatez que plus de 160 milliards de dollars sont accordés à la recherche aux États-Unis si ce n’est pas plus, et pas moins de 80 milliards d’euros dans les pays européens, je n’ose même pas prononcer le montant qui est accordé à la recherche en Algérie. Alors si on crée un Institut du cancer à Oran, et là je profite pour féliciter monsieur le wali d’Oran ainsi que monsieur le directeur de la Santé pour ce qu’ils font, vous n’avez rien pour la recherche. Du temps où j’étais chef de service de chirurgie expérimentale et président du comité de chirurgie pédagogique régionale à la faculté de médecine d’Oran, il y avait un laboratoire, j’avais créé le poste, on y a mis une colonie de chats et de souris pour y faire de la chirurgie expérimentale. Aujourd’hui, il n‘y a plus de laboratoire, la colonie a disparu, nous ne faisons plus de chirurgie expérimentale et nous ne travaillons plus sur le cadavre. La question se pose. Et pourquoi, à l’époque où j’avais commencé ma chirurgie à la morgue au pavillon 10, nous avions travaillé sur le cadavre, et avions nos pratiques ? J’estime qu’à partir du moment où certains sont disposés à faire don de leurs organes, il n’existe plus de problèmes avec les préceptes religieux. Des gens sont morts pour le progrès de la Science. Pour une greffe d’organes, on les ramène bien de l’étranger et d’autre part, pourquoi les Algériens vont se faire des greffes de reins ou d’autres organes à l’étranger ? On peut bien le faire ici, nous avons été formés pour ça. Je pense qu’il est urgent de réfléchir à un niveau supérieur pour qu’il puisse y avoir non seulement des dons d’organes sur cadavre et à partir de là, je suis sûr que les gens ne vont pas s’y opposer. J’ai tenu des conférences dans des mosquées sur le sujet, aucun, ni des imams, ni des citoyens, n’ont émis une objection. Ils ont compris que travailler sur le cadavre a pour but de sauver d’autres gens, sans que cela n’enfreint les lois religieuses. Sauf que, malheureusement, les réponses de la tutelle sur la question, sont fuyantes. Ils fuient leur responsabilité. Ils n’osent pas trancher sur la question en se réunissant autour d’une table et prendre les décisions qui soient réellement positives et les soumettre dans un conseil à un haut niveau. Je suis convaincu que c’est pour sauver d’autres gens, c’est un objectif noble pour l’humanité et notre devoir est de sauver des vies grâce à l’aide de Dieu et non pas de les tuer. Il faudrait pour cela qu’on ait une raison consciente. Apprendre à un élève de chirurgie sur un cadavre voilà l’artère fémorale, la veine fémorale, par exemple, il va assimiler, mais que voulez-vous qu’il comprenne sur un livre ? Alors qu’aujourd’hui, on est obligé de le prendre au bloc opératoire et faire du compagnonnage sur vivant, ce qui est dramatique. Parce que le soir, le professeur n’est pas là et c’est l’élève qui est confronté à l’urgence, et nous perdons des malades pour évoquer ensuite, la fatalité.
Ouest Tribune : Vous avez évoqué des pratiques que vous jugez odieuses dans le milieu médical, pourriez être plus explicite ?
Pr Boubekeur Mohamed : En effet et là je reviens sur la question de l’éthique et de la déontologie. Je soulève en fait le problème de détournements de malades. Je suis écœuré d’apprendre qu’un malade nécessitant une opération chirurgicale dans une institution publique, se voit réorienté vers une clinique privée, tout en étant intimé par le chef de service de l’hôpital de ramener 15 millions de centimes avec lui. Où est l’éthique ? Je trouve ça odieux. Cette pratique a tendance à se généraliser et malheureusement, vous avez des résidents aujourd’hui qui prennent des malades. Je dis qu’il faut condamner fermement ce genre de pratiques et instaurer des punitions, allant jusqu’à rayer les responsables du conseil de l’Ordre pour y mettre fin.
Ouest Tribune : Abordons le volet de la formation …
Pr Boubekeur Mohamed : Je reviens un peu en arrière pour dire que la faculté de médecine était dirigée par des gens sombres et je m’arrêterai là. Mais aujourd’hui, nous avons fait en sorte de ramener des gens qui sont fiables et honnêtes, dont le recteur de l’université, une personne fiable, honnête et qui veut travailler. Il faudrait qu’il ait les moyens et une coordination avec les responsables de la faculté, c’est-à-dire, les doyens et les vice -doyens, qui veillent sur sa bonne marche. Je suis fier de cette université, qui essaie de former la nouvelle faculté, tout est fait pour assurer une bonne formation, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour y arriver. L’étudiant est mis dans le confort. La faculté souffrait d’un manque de moyens, j’ai touché monsieur le wali d’Oran, qui a bien voulu répondre à mon invitation au niveau de la faculté et surtout répondre à ses besoins. En termes de qualité de la formation, je ne peux apporter une comparaison entre celle d’Oran et d’Alger, cela dépend du niveau des professeurs. Il y a des professeurs qui sont compétents, sérieux et qui forment parce qu’ils ont une conscience et puis, on a d’autres qui sont là, ils viennent parce qu’ils sont obligés d’obéir à une certaine réglementation, il y a des horaires à respecter, mais ils sont là uniquement pour leurs sous. Ils ont des cours qui datent de 10 ans, qu’ils dispensent à leurs étudiants. Ce sont des inconscients qui manquent de sérieux. Au niveau d’Alger, les profs que j’ai rencontrés, certains sont à féliciter, car vraiment, ils font en sorte de promulguer le savoir et le message comme il se doit. Quantitativement, ils sont plus nombreux que ceux d’Oran ou de Constantine, ce qui laisse entendre que la formation est meilleure à Alger. Toutefois, à Oran, il y a des professeurs qui sont très consciencieux qui accomplissent correctement leur devoir. En fait, quelle que soit la faculté, tout dépend du professeur et de la spécialité qu’il enseigne. La formation au niveau d’Oran est une formation qui se respecte, nous avons eu beaucoup de professeurs et beaucoup d’assistants qui sont vraiment un exemple, ils ont été formés ici et j’en suis un exemple. Voilà pourquoi, je rebondis à chaque fois sur la question des professeurs associés car il y a les universités annexes qui doivent assurer elles aussi une bonne formation grâce aux compétences de ces derniers. Il faut que les gens se déplacent, les professeurs qui sont à Annaba ou Constantine, Alger ou Oran, ne sont pas tous de la même envergure. Et enfin, tout dépend de la capacité à vouloir enseigner, à vouloir transmettre le message et à être consciencieux afin que l’enseignement dispensé soit au niveau de tout enseignement qui se pratique ailleurs.
Ouest Tribune : Vous évoquez de belles réalisations dans le secteur de la Santé, comme vous évoquez certains manquements. De quoi s’agit-il au juste ?
Pr Boubekeur Mohamed : Alors tout le problème est là. Le premier reproche que je fais concerne le personnel des ressources humaines qui se sont incrustés depuis plus de 20 années dans un ministère et sont indétrônables. Ils doivent avoir des choses à se reprocher sur le plan de la conscience. On ne peut pas être directeur central dans un département et être indétrônable alors que 27 sénateurs ont signé, en vain, le départ d’un responsable d’une direction centrale ; il est toujours en place ! Il est impensable d’avoir une responsabilité de gestion pendant 20 années, parce que vous serez forcé, un jour ou l’autre, de céder à la tentation. Être dans la gestion pour 5 ou 3 ans, cela est plausible. Au-delà, cela est inadmissible. Je le dis en toute honnêteté, c’est la réalité. Pour créer des postes, cela se passe entre deux secrétaires généraux et la participation de quelques directeurs centraux. Quand vous allez à l’étranger, ce n’est pas uniquement administratif, c’est aussi politique même si vous êtes le plus brillant des professeurs. S’il n’y a pas un fil politique, vous n’aurez pas le poste de chef de service. Moi, je dis qu’il faut qu’il y ait une évaluation du professeur qui soit correcte, qu’il puisse mériter son titre et que sa compétence soit réellement reconnue, et pas sur des dossiers qu’il a publiés un peu partout, qu’il soit évalué sur des pratiques hospitalières, qu’il ait des résultats positifs qui montrent qu’il est reconnu dans les pratiques techniques chirurgicales, médicales, etc. Demain s’il y a une urgence et ça peut arriver à quiconque, je veux aller dans un hôpital où je suis rassuré, je sais que la personne qui va m’opérer est reconnue par ses compétences. Si je ne survis pas à l’intervention parce qu’il y a trop de complications, il faut que le dossier médical soit traité par une commission qui montre que c’est sa complication qui l’a tué, et pas un interne qui remplit un dossier de rien du tout et va le classer. En Europe, il y a d’abord une session où l’on étudie les dossiers de patients qui sont morts pour apprendre à ne plus refaire la même erreur, éventuellement s’il y a erreur, le dossier est ensuite classé sur support informatique pour être consulté à tout moment. Il faut qu’on arrive à ça, qu’il y ait une coordination entre le secteur de la Santé, le secteur de l’Enseignement Supérieur et le Conseil de l’Ordre et quand il y a une sanction, il faut la prendre quel que soit le statut du fauteur. Maintenant, je ne peux pas faire directement de reproches au responsable de la Santé, parce qu’il est arrivé dans un environnement malsain. Par conséquent, entre cet environnement malsain et les activités dans différentes wilayas, il n’est pas facile de gérer tout ça. Toutefois, on ne peut laisser la responsabilité à des gens subalternes, car la responsabilité est un devoir devant lequel, on doit être comptable. Il faut avoir l’assurance et l’autorité voulue, pour faire en sorte que les gens peu consciencieux, qui n’éprouvent aucun respect pour le pays pour lequel tant de gens se sont sacrifiés, d’autres morts, soient écartés de la responsabilité. Si nous étions colonisés, ces gens-là seraient-ils aujourd’hui, professeurs ? Vous voyez, aujourd’hui ils ont cette chance, ils sont arrivés à un niveau supérieur et ils osent trafiquer dans leur propre pays. Cette attitude me révolte. Il faut des contrôles, car les corrupteurs, y en a partout. Ces gens-là, connaissent-ils la morale ? Il existe heureusement des gens honnêtes et je me battrais totalement contre la corruption. Aujourd’hui, le Président de la République a des choses très honnêtes et claires, mais où sont-ils, ces conseillers qui doivent le lui dire ? Une seule main n’applaudit pas. Je suis jaloux de voir des pays qui progressent ailleurs, à l’exemple du Rwanda, c’est extraordinaire. Pourtant, l’Algérie dépasse mille fois le Rwanda, nous avons toutes les capacités pour progresser. Le bilan du Président de la République est jugé très positif, les points de son programme ont pratiquement tous été accomplis. Certes, il n’existe pas de baguette magique, mais réaliser pas moins de 54 points, soit plus de 75%, c’est une grande réussite. Cela demande aussi du temps, le Président s’est engagé dans la revalorisation des retraites, il a toujours respecté ses engagements.
Ouest Tribune : Quel est finalement votre message ?
Pr Boubekeur Mohamed : Je lance juste un message salutaire pour le pays et là je dis aux gens responsables de faire en sorte d’établir de l’ordre dans le secteur où ils sont. Certes, je suis ravi de dire que la dette des hôpitaux a été réglée grâce justement aux décisions éclairées de Monsieur le président de la République, et qu’on a eu beaucoup de chance parce que grâce au gaz et au pétrole, nous avons récupéré beaucoup d’argent, et que le budget de la Santé a vraiment augmenté. On peut régler beaucoup de choses, et on a les moyens de le faire, mais le gros problème demeure ce marché parallèle qui occupe 40 % du PIB, il faudra qu’on puisse lutter contre ça. Pour parler d’Oran, le DSP (directeur de la Santé et de la Population) est très actif mais il n’a pas les mains libres. D’ailleurs, on lui a retiré l’inspection, et dépend de l’inspection centrale. Maintenant, ces inspecteurs sont-ils réellement conscients de leur tâche ? Quand un chirurgien s’enfuit par la fenêtre par peur de l’inspection, on se demande où on est arrivé ! c’est intolérable. Mon souci premier actuellement, c’est la formation, il faut qu’elle soit de qualité. Deuxièmement, il ne faut pas écarter les professeurs qui sont mis à la retraite, il faut les garder comme professeurs associés, c’est une chose qui est très importante. Troisièmement, il y a des gens qui sont chefs de service et qui nécessitent encore qu’on prolonge leur responsabilité pendant au moins un à deux ans parce qu’ils sont encore efficaces et ils doivent former car il n’y a personne pour les remplacer. Quatrièmement, il faut éviter de créer des conflits de génération, autrement, le nouveau venu qui a concouru sur un dossier bidon, va renvoyer de son bureau le chef de service qu’il dirigeait depuis 20 ans. Enfin, je dirai qu’il faut aligner la retraite entre la Santé et l’Enseignement Supérieur de même que cette question de retirer la chefferie de service à 67 ans et 70 ans, ne doit plus être de mise. Il faut trancher et mettre à 67 ans ou 70 ans et une fois sorti en retraite, il sort définitivement aussi bien de la Santé que de l’Enseignement Supérieur et à ce moment-là s’il veut continuer d’enseigner, il n’a qu’à demander à être recruté en tant que professeur associé et là il faut faire un choix et choisir des compétences et non pas des noms. C’est très clair.
Entretien réalisé par Karim Bennacef