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Plusieurs domaines dont l’Énergie renouvelable étaient au centre des discussions : une délégation de la BM au ministère de l’Energie

Les domaines des hydrocarbures et des infrastructures y afférentes, de l’électricité, des énergies renouvelables, du développement de l’hydrogène, ainsi que du programme national de dessalement d’eau de mer et de l’expertise de l’Algérie en matière de partenariat public-privé ont été évoqués.

Les opportunités de coopération et son renforcement entre la Banque mondiale et le ministère de l’Energie et des Mines étaient, hier, au centre des débats entre des représentants de la Banque mondiale et les cadres du ministère de l’Energie. La rencontre, à l’initiative de la délégation de la BM, s’est déroulée au siège du département de Mohamed Arkab. Un communiqué du ministère, rendu public, révèle que la délégation d’expert était conduite par le Directeur de la région du Maghreb et de Malte au sein de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ahmadou Moustapha Ndiaye. Les envoyés de la BM ont été reçus par le Secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi.

Les deux parties ont examiné «les possibilités de coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale», souligne-t-on. Il convient de noter que «l’échange d’expertises et du soutien technique concernant les projets actuels et futurs», ont constitué l’essentiel des questions abordées. Dans le lot de cet échange les cadres du ministère et leurs homologues de la BM ont planché sur la question du «développement des énergies renouvelables (énergie solaire photovoltaïque et énergie éolienne), au développement de l’hydrogène vert, à l’interconnexion électrique régionale, ainsi qu’aux efforts de l’Algérie pour réduire les émissions et aux projets du secteur en général». Autant de dossiers que l’Algérie travaille avec l’Union européenne.

Sur ces dossiers, le SG du ministère a présenté un aperçu des principaux axes de la politique énergétique de l’Algérie et des différents programmes de développement du secteur. Il a principalement évoqué «les domaines des hydrocarbures et des infrastructures y afférentes, de l’électricité, des énergies renouvelables, du développement de l’hydrogène, ainsi que du programme national de dessalement d’eau de mer et de l’expertise de l’Algérie en matière de partenariat public-privé», note le communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

Outre la vision globale exposée, le haut fonctionnaire a abordé «les projets tracés pour renforcer et diversifier la croissance économique». A ce propos, le SG a mis en avant le rôle joué par le secteur pour répondre aux besoins nationaux en énergie (électricité, gaz et produits pétroliers) et assurer une couverture énergétique à long terme via des projets d’augmentation des capacités de production et de développement des industries de transformation des hydrocarbures. Cela au regard du développement de la pétrochimie, de l’augmentation des taux de récupération, de la réduction des émissions et de la capture du carbone. Autant d’actions qui versent dans le souci de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie pétrolière et gazière.

De son côté, M. Ndiaye s’est dit satisfait de cet entretien qui lui a permis de découvrir les perspectives de développement du secteur de l’Energie et des Mines en Algérie, notamment en matière de diversification des sources d’énergie et des différents programmes de développement du secteur, à l’instar du taux « très élevé » de couverture électrique en Algérie qui a atteint 99%, ainsi que la couverture en gaz à 70%, saluant tous ces résultats positifs réalisés par le pays dans de nombreux domaines. Dans la foulée, il a affiché la volonté de la BM d’intensifier la coopération et les échanges avec l’Algérie, notamment en matière de développement des énergies renouvelables (EnR) et de l’interconnexion électrique, selon le communiqué.

Nadera Belkacemi

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