Oran

Aïn El Türck : les camions-citernes refont leur apparition !

Si l’hirondelle rustique est l’oiseau annonciateur du retour du printemps, la réapparition des camions citernes est indissociable de pénurie d’eau. C’est le cas, ces derniers jours à Aïn El Türck où certains quartiers sont privés d’eau potable depuis plus d’une dizaine de jours maintenant.

Le phénomène n’est pas nouveau, les consommateurs de la station balnéaire s’en sont presque habitués à cet état de fait, tout en cultivant l’espoir que leurs déboires cesseront, le jour où sera fonctionnelle la nouvelle station de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, comme annoncé les pouvoirs publics, dont les efforts ne soulèvent aucun doute. Le wali d’Oran, Mr Sayoud, veille personnellement à la bonne avancée du projet et sa livraison dans les délais. En revanche, ce qui est offensant et jugé inexplicable pour ces mêmes consommateurs, c’est le fait que, lors de la survenue des coupures d’eau, seuls certains quartiers en sont concernés pendant que d’autres ne le sont pas. Une situation que nul d’entre les responsables locaux ou les habitants n’arrivent à expliquer, ni à comprendre, alors que souvent, une ruelle sépare deux quartiers mitoyens, l’un régulièrement alimenté et l’autre, soumis à la pénurie.
Il est tout à fait compréhensible que la faiblesse de la pluviométrie y est pour quelque chose, mais n’explique pas à elle toute seule, cette situation énigmatique d’approvisionnement disproportionnée en eau potable. Tout comme il est compréhensible que la poussée démographique dans la commune d’Aïn El Türck et la réalisation en nombre d’îlots de logements et de tours promotionnelles, soit à l’origine de l’augmentation du taux de consommation, il n’empêche le programme d’approvisionnement de certains quartiers en eau potable, pose à chaque fois problème.
Le recours aux vendeurs d’eau douce et aux camions citernes, demeure la seule alternative pour les consommateurs, mais à quel prix ?

Karim Bennacef

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