Alger 2030 : hisser la capitale parmi les villes les plus attrayantes de la Méditerranée
À l’horizon 2030, la capitale algérienne ambitionne de se hisser parmi les villes les plus attrayantes du bassin méditerranéen et du continent africain. Cette vision stratégique, dévoilée lundi dernier lors d’une présentation en présence du Président Abdelmadjid Tebboune, repose sur un programme ambitieux de modernisation et de développement.
Cette initiative permettra à « El Mahroussa » de retrouver son éclat d’antan, a soutenu hier le conseiller du wali d’Alger, Lakhdar Ghuers, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. M. Ghuers a détaillé les grands axes de ce plan, visant à transformer Alger en une métropole rayonnante. Le projet global repose sur quatre plans thématiques, désignés par des couleurs symboliques : Le Plan Bleu, axé sur la reconquête du littoral, prévoit de reconnecter Alger avec la mer, afin d’offrir aux habitants et aux visiteurs un accès privilégié à la façade maritime. Le Plan Jaune cible l’amélioration de la mobilité et des infrastructures de transport dans la ville, le Plan Vert met l’accent sur la restauration des équilibres écologiques et la création d’espaces verts sains et accessibles alors que le Plan Blanc concerne la réhabilitation urbaine, notamment celle de la Casbah, patrimoine historique classé à l’UNESCO.
Des projets en cours et des réalisations à venir
Parmi les projets phares, «la promenade des Sablettes» devrait être achevée sous peu, devenant un nouvel espace de détente pour les habitants de la capitale. D’autres aménagements, notamment ceux entre le stade Ferhani et l’Amirauté à Bab El Oued, qui incluent des promenades et des plages artificielles, seront livrés en mai 2025, à temps pour la saison estivale. Déjà accessible, «la promenade de la Pêcherie» reliant l’Amirauté à la gare maritime, attire les habitants d’Alger. Toutefois, des travaux sont encore en cours pour connecter la basse Casbah à la Pêcherie via les voûtes sous la Place des Martyrs.
Avec un budget global estimé à 10 milliards de dinars pour les projets déjà réalisés, ce programme s’inscrit dans un calendrier quinquennal (2025-2029). Il ambitionne non seulement de redéfinir l’image de la capitale, mais également d’en faire un modèle de développement durable et d’innovation urbaine. Alger, forte de son patrimoine et de ses ambitions, aspire ainsi à devenir une vitrine du dynamisme et de la modernité de l’Algérie. En 2030, la capitale pourrait bien rayonner au-delà des frontières, attirant touristes et investisseurs du monde entier.
Il convient de rappeler enfin que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a assisté, lundi dernier au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria (Alger), à une présentation sur la vision stratégique de développement et de modernisation de la capitale. Cette vision prévoit plusieurs projets modernes reflétant la place et le legs culturel et civilisationnel de la capitale du pays. Certains sont en cours de réalisation et d’autres seront concrétisés à court et moyen termes.
Mohand S