Une campagne des plus haineuses et des plus inadmissibles est menée depuis un certain temps en France contre l’Algérie. L’éventail des instigateurs de cette odieuse campagne est assez large.
Bien sûr, et comme à chaque fois, c’est l’extrême droite qui s’acharne de manière systématique contre notre pays, et trouve au sein du gouvernement français des relais incarnés, entre autres, par le ministre de l’intérieur français Bruno Retailleau. Un ministre qui n’a pas encore, apparemment, pris toute la mesure de son poste et qui se comporte encore comme un politique de seconde zone cherchant à se trouver une place dans l’échiquier politique français.
L’homme dans son amateurisme affligeant, mais aussi son ambition démesurée (il se rêve d’une destinée à la Sarkozy), pense pouvoir faire de l’Algérie et des Algériens une marche par laquelle il peut accéder à ses rêves de grandeur dans un pays qui est en panne sèche de personnel politique de haute facture. Une médiocrité qui fait que beaucoup courent derrière le Rassemblement National et Marine le Pen pour se faire une place au soleil dans une France qui a perdu tous ses repères et qui est aujourd’hui à la traîne des pays développés.
Mais le sieur Retailleau se trompe d’époque et surtout de pays en pensant, de par ses menaces et fanfaronnades faites à la presse, voir l’Algérie courber l’échine et se détourner de ce qu’elle a de plus cher et acquis au sang de ses millions de chahid, à savoir sa souveraineté.
Lui et ses semblables de l’extrême droite peuvent faire tous les shows qu’ils veulent, ils ne changeront rien à la dure réalité des faits comme rappelé par le ministère algérien des Affaires étrangères qui a indiqué dans son dernier communiqué sur cette escalade française : « l’extrême-droite revancharde et haineuse, ainsi que ses hérauts patentés au sein du gouvernement français mènent actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l’Algérie. Ce faisant, ils croient y avoir trouvé un exutoire à leurs rancœurs et à leurs frustrations ».
Et « contrairement à ce que prétendent l’extrême-droite française, ses porte-voix et ses relais, l’Algérie n’est, d’aucune façon, engagée dans une logique d’escalade, de surenchère ou d’humiliation. C’est bel et bien l’extrême-droite et ses représentants qui veulent imposer à la relation algéro-française leurs vues faites de velléités d’intimidation, de menace et d’un bras de fer dont ils parlent sans retenue et sans nuance », affirme le ministère.
Le dernier épisode de l’influenceur algérien et tout le show médiatique qui l’accompagne, n’est qu’un autre prétexte pour tout le ramassis de cette frange de la France nostalgique de s’attaquer à l’Algérie et à sa souveraineté, ce qui de ce côté-ci de la Méditerranée est une ligne rouge qu’il ne faut pas s’aventurer à franchir. À bon entendeur salut.
Par Abdelmadjid Blidi