Agir immédiatement
La situation déjà catastrophique à Ghaza depuis le mois d’octobre 2023 est devenue ces dernières semaines infernale et invivable pour les plus de deux millions de Palestiniens qui sont assassinés par dizaines chaque jour par les hordes barbares sionistes, menées par le criminel et sanguinaire Netanyahou qui a dépassé dans sa politique d’horreur toute les limites
Ainsi la population civile palestinienne est privée depuis mars dernier de nourriture, d’eau et de médicaments. Les sionistes ont tout simplement décidé d’affamer les femmes et les enfants et d’avoir ainsi recours aux pires traitements que l’on puisse exercer sur un peuple. Et quand les pressions se font plus insistantes, Netanyahou fait semblant de s’y plier et daigne, après maintes tergiversations, laisser passer un peu moins de 90 camions d’aide humanitaire. Un nombre insignifiant et encore plus insoutenable quand on sait les besoins des deux millions d’êtres humains pris au piège de l’extermination dans la conclave palestinienne, et qui sont privés de tout depuis des mois, alors que les bombes ne cessent de tout raser et de tuer un peuple qui erre, forcé par l’armée sioniste, d’endroit en endroit sans jamais trouver la moindre sécurité face à la rage meurtrière d’un État voyou sans foi ni loi qui s’est mis au dessus de toutes les lois du droit international.
Netanyahou enchaîne les opérations militaires et utilise toute son armada de tueurs puissamment armés contre un peuple désarmé et livré à lui-même. Une situation apocalyptique que le représentant de l’Algérie à l’ONU a mis en avant devant le Conseil de sécurité où il a martelé que la communauté internationale se doit de réagir indiquant “C”est une situation inacceptable et ce Conseil ne peut plus garder le silence et croiser les bras. Nous devons assumer nos responsabilités, nous devons agir sans plus tarder», avant de dresser un tableau noir et de plus en plus insoutenable de l’état des lieux à Ghaza “l”infrastructure civile a été détruite de manière systématique : près de 70% de toutes les structures à Ghaza ont été endommagées fin 2024, le déplacement forcé de la population est devenu la norme (deux millions de personnes, soit près de 90% de la population de Ghaza, ont été déracinées) et la famine est utilisée comme arme (86% de la population a connu des niveaux critiques d’insécurité alimentaire). De même, la neutralité médicale a été réduite à néant (plus de 300 attaques contre des infrastructures sanitaires ont été enregistrées à Ghaza (20 hôpitaux sur 36 et 86 centres de santé sont devenus non-fonctionnels)…l’éducation a été brisée (12000 enfants en âge d’aller à l’école et 500 enseignants ont été assassinés et 88% des établissements scolaires ont été endommagés), le journalisme est cible d’attaque (plus de 200 journalistes ont été tués et l’accès des médias internationaux continue d’être refusé), tandis que les travailleurs humanitaires sont devenus des cibles (plus de 200 des 360 travailleurs humanitaires assassinés dans le monde l’ont été à Ghaza seulement)».
Une situation plus qu’alarmante face à laquelle il s’agit d’agir immédiatement .
Par Abdelmadjid Blidi