EDITO

L’extrême urgence du moment

Les pressions internationales sur l’entité sioniste se font de plus en plus pressantes, notamment de la part de ses alliés de toujours. En Occident une prise de conscience nouvelles semble traverser les grandes capitales européennes qui, les unes après les autres, annoncent leur intention de reconnaître l’État palestinien.
Ainsi après l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, c’est aujourd’hui la France, Malte, la Grande Bretagne, le Canada, le Portugal et probablement l’Allemagne qui ont annoncé que cette reconnaissance sera faite lors du prochain sommet de l’ONU en septembre prochain. Pour rappel à ce jour 148 pays reconnaissent déjà l’État palestinien.
Mais il reste pour l’entité sioniste l’appui inconditionnel de Washington qui est vent debout contre cette série de décisions contre son allié de toujours. Cependant et quoi qu’il en soit, les États-Unis seront isolés au sein des membres permanents du Conseil de sécurité, et ne pourront plus jamais se prévaloir d’être un défenseur de la paix, comme aime à se présenter Donald Trump qui rêve de se voir décerner le prix Nobel de la paix.
Et comment peut-on prétendre à un tel couronnement quand on se fait complice d’un génocide qui est reconnu comme tel par la quasi totalité des pays du monde. Ce qui se passe à Ghaza à dépassé toutes les horreurs. Le monde pensait, pourtant, ne plus avoir à voir les images de centaines d’enfants squelettiques, rappelant les sombres années de la deuxième guerre mondiale. Et pourtant ce qui se passe à Ghaza et ce que vivent les populations civiles palestiniennes est de la même nature et de la même horreur et inhumanité que les horreurs nazies.
L’impunité dont à joui Netanyahou et son gouvernement extrémiste pendant de longs mois, l’ont encouragé à pousser les limites de la sauvagerie chaque fois encore plus, jusqu’à instaurer la famine dans toute l’enclave palestinienne. Un blocus total sur l’aide humanitaire à été strictement appliqué, ne laissant passer ni eau, ni nourriture, ni médicaments à des millions de personnes, qui si elles ne mouraient pas sous les bombes, mouraient d’une longue agonie à cause de la famine. Un génocide en bonne et due forme et une extermination froide et méthodique contre tout un peuple.
Face à cette situation des plus horribles, et en attendant septembre et la reconnaissance de l’État de Palestine, l’urgent aujourd’hui est d’instaurer le cessez-le-feu et de permettre à tous les camions bloqués aux frontières de rentrer à Ghaza et distribuer les vivres dans les meilleures conditions, sans ce danger de mort qui guettent les civils à chaque distribution, comme c’est le cas aujourd’hui avec la très contestée organisation GHF, une création sioniste pour massacrer encore plus de Palestiniens. L’autre urgence aussi est de traduire le criminel Netanyahou devant les juridictions internationales, car ce crime contre l’humanité ne saurait rester impuni.
Par Abdelmadjid Blidi

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