EDITO

Une paix mondiale bien fragile

On sait le monde d’aujourd’hui instable. On assiste un peu partout aux quatre coins de la planète à de multiples conflits qui menacent sérieusement la paix mondiale, mais la dernière décision du président américain de déployer deux sous-marins nucléaires près de la Russie, après les déclarations de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, rouvre de manière inquiétante le recours possible aux armes nucléaires. Autrement dit à la fin du monde.
Pourtant ce ne sont pas les conflits qui manquent ces dernières années. Celui, d’abord, de l’Ukraine en Europe, qui engage indirectement plusieurs puissances militaires en plus de l’affrontement direct entre Moscou et Kiev. En Asie, la tension qui a éclaté en guerre entre le Pakistan et l’Inde a rappelé la fragilité de la situation dans cette région où couve toujours la possibilité d’un affrontement encore plus long et encore plus meurtrier.
Toujours dans le même continent, les affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande remettent sur la table la fragilité des tracés frontaliers entre plusieurs pays.
L’autre grande tension concerne la région du Proche-Orient où l’entité sioniste est devenue un facteur de déstabilisation en puissance. Ses provocations envers les pays de la région se multiplient et risquent à la longue de dégénérer en une guerre généralisée qui menace la paix, la stabilité et la vie de millions d’êtres humains. Pire encore, cet état terroriste est en train de mener une guerre d’extermination contre le peuple palestinien soumis aux bombardements quotidiens et à une famine qui ont déjà fait des milliers de morts.
Dans d’autres régions du monde, des guerres couvent et n’attendent que la petite étincelle pour faire basculer les peuples dans les affres du chaos et de la fureur. Une situation qui indique, encore une fois, à quel point le monde dans lequel on vit est si inquiétant et peut facilement basculer dans l’horreur absolue des guerres, des larmes et du sang.
Et pour revenir à la décision du président américain, Donald Trump, de déployer des sous marins nucléaires, et même si pour beaucoup de politologues et spécialistes, ce n’est là qu’une posture de puissance sans aucune chance de passage à l’acte, il n’en demeure pas moins que l’on assiste à une banalisation du recours à la menace nucléaire. Des décisions, qui par le passé, obéissaient à des moments solennels qui tenaient en haleine des millions de personnes accrochées à leurs transistors et télévisions.
Mais aujourd’hui le langage de la violence, et le recours à la violence même, sont devenus des faits anodins, malgré toutes les horreurs et les drames, comme on le voit avec le comportement de l’entité sioniste qui agresse le Yémen, l’Iran, le Liban et la Syrie à chaque fois, foulant ainsi allègrement le droit international et ouvrant la voie au chaos absolu.

Par Abdelmadjid Blidi

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