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Vives condamnations internationales face à la décision de l’entité sioniste de réoccuper Ghaza

De nombreux pays ont condamné vendredi la décision de l’entité sioniste visant la réoccupation totale de la bande de Ghaza et l’intensification de ses agressions génocidaires contre l’enclave palestinienne, la qualifiant de «grave erreur».

La Présidence palestinienne a, ainsi, exprimé son rejet catégorique et sa ferme condamnation de la décision sioniste extrêmement grave, faisant savoir qu’elle allait saisir d’urgence le Conseil de sécurité de l’ONU pour exiger une action contraignante et immédiate à même de mettre fin à ces crimes. Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, la Présidence palestinienne a qualifié cette décision de «crime pleinement constitué, relevant d’une poursuite de la politique de génocide, de meurtres systématiques, de famine et de blocus, et constituant une violation flagrante du droit international humanitaire et des résolutions de la légalité internationale». De son côté, le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié le plan de l’entité sioniste de prendre le contrôle de la bande de Ghaza, d’»aventure criminelle qui lui coûtera cher» et aboutira au «sacrifice des otages».
Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Turk, a dénoncé, pour sa part, le plan de l’entité sioniste, le qualifiant de «contraire aux lois onusiennes et à la décision de la Cour internationale de justice». La Russie, par la voix de son vice-représentant permanent auprès des Nations unies, Dmitry Polyanskiy, a dénoncé la décision de l’entité sioniste, affirmant qu’elle constitue «une violation flagrante des résolutions onusiennes» et que «la seule issue viable pour garantir la paix et la stabilité dans la région reste la solution à deux Etats». En Grande Bretagne, le Premier ministre, Keir Starmer, a qualifié la décision de l’entité sioniste de «grave erreur», affirmant que cette action «ne contribuera en rien à mettre fin à la guerre ni à obtenir la libération des otages, mais ne fera qu’engendrer davantage de massacres». De son côté, l’Australie a fait part, via la cheffe de sa diplomatie, Penny Wong, de son rejet de cette décision transgressant le droit international, soulignant qu’elle «ne fera qu’exacerber la crise humanitaire». La Turquie a condamné, quant à elle, fermement le projet de l’entité sioniste, appelant le Conseil de sécurité des Nations unies et la communauté internationale à empêcher sa mise en œuvre. En Allemagne, le chancelier Friedrich Merz, après avoir désapprouvé le plan sioniste, a annoncé la suspension des exportations d’armes à l’entité sioniste.
L’Espagne a condamné aussi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Manuel Albares, la décision de l’entité sioniste, affirmant que ce plan «ne provoquerait que davantage de destruction et de souffrance». Exprimant pour sa part sa grave inquiétude face à cette nouvelle dérive de l’entité sioniste, la Chine a appelé à «l’arrêt immédiat de ces actions dangereuses». Le roi de Jordanie, Abdallah II, a réitéré, pour sa part, dans un appel téléphonique avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, les positions constantes de son pays en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien.

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