Oran Aujourd'hui

Des instructions fermes permettant d’achever et de livrer les projets dans les délais fixés

Lors d’une réunion organisée en début de semaine et consacrée au secteur des équipements publics, le wali d’Oran a insisté fortement sur la nécessité de lever les contraintes et de relancer les chantiers en retard ou à l’arrêt. Une problématique vieille de plusieurs décennies et souvent évoquée par les responsables locaux successifs.
Selon la cellule de la communication de la wilaya, le chef de l’exécutif a souligné l’urgence «de trouver et d’apporter des solutions durables et appropriées» pour résoudre les problèmes à l’origine des retards et des arrêts de chantiers. Il s’agit donc d’identifier les contraintes et de dégager les solutions qui permettront de relancer les projets concernés. Commentant cette information sur les réseaux sociaux, des observateurs avisés se sont demandé comment et pourquoi un gestionnaire de projet pourrait avoir du mal à identifier, décrire et dénoncer les contraintes et les entraves qu’il aurait pu rencontrer et conduire à un arrêt de chantier.
Le fait que le wali d’Oran s’est attardé à juste titre sur cette problématique des retards et arrêts de certains projets, indique bien l’ampleur du probléme posé notament en matiére de réalisation de projets d’équipements publics. Lors de cette réunion qui a rassemblé l’ensemble des responsables concernés, un rapport d’évaluation de toutes les opérations inscrites au secteur des équipements publics a été présenté, faisant apparaître des risques de retard, et de défaillance, en termes de livraison de projet dans le respect des délais fixés.
Pour les mauvaises langues locales, habituées depuis longtemps à ce fléau des retards et des report de date de livraison de grands projets, Oran, selon eux, serait victime d’une sorte de malédiction légendaire lancée contre elle il y a longtemps.
Il est vrai que la majorité des grands projets dits structurants, de la grande mosquée à la nouvelle pénétrante au port d’Oran en passant par le complexe olympique ou le nouvel aéroport ont accusé des reports de dates de livraison suite à des retards d’achèvement ayant parfois duré plus de dix ans.
Certains projets, comme celui de l’achèvement de la deuxième tranche du cinquième périphérique, de la route de la Corniche Est entre Arzew et Oran passant par Cap Carbon, de l’aménagement urbain et touristique le long de la frange marine, la réhabilitation du siège historique de la Mairie, la prise en charge de la tour-carcasse du Châteauneuf, la restauration du Palais du Bey et de la Mosquée du Pacha, ou encore la réhabilitation de la rue ex-La Bastille et la restructuration des vieux quartiers Derb, Les Planteurs et bien évidement le quartier de Sidi El Houari qui porte le nom du saint patron de la ville.
Il est vrai qu’en matière d’infrastructures et d’équipements publics, écoles, crèches, centres de santé, et autres projets destinés à répondre aux besoins sociaux et améliorer le cadre de vie des populations, l’urgence et le choix des priorités impliquent de plus fermes instructions permettant d’achever et de livrer les projets dans les délais fixés.

Par S.Benali

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