
Enseignement supérieur : plus de 40 000 étudiants bénéficieront de contrats de travail après obtention de leurs diplômes
Le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé du numérique et de l’information statistique, Abdeljabbar Daoudi, a révélé hier à Alger, que plus de 40 000 étudiants se verront attribuer des contrats de travail permanents immédiatement après leur sortie de l’université.
S’exprimant, hier sur les ondes de la radio nationale, M. Daoudi a détaillé la répartition de ces postes. Selon lui, 33 000 nouveaux enseignants rejoindront le secteur de l’Éducation nationale, afin de répondre aux besoins croissants des établissements scolaires dans les trois cycles d’enseignement. Par ailleurs, 7 000 postes seront consacrés au secteur de la santé, en particulier dans la formation paramédicale, ouvrant la voie aux diplômés pour intégrer les hôpitaux et structures sanitaires relevant du ministère de la Santé.
Cette initiative représente, selon les chiffres avancés, plus de 14 % des bacheliers de l’année 2025 qui, après leurs études, auront un emploi garanti. « Ces statistiques sont sans précédent dans l’histoire du système universitaire algérien », a affirmé le responsable, mettant en avant l’importance de cette mesure dans la politique nationale d’insertion professionnelle.
L’Éducation nationale figure parmi les premiers bénéficiaires de cette opération. Le recrutement massif d’enseignants vise à combler les déficits enregistrés dans certaines wilayas, mais aussi à accompagner la croissance démographique et la généralisation progressive de certaines réformes pédagogiques. De son côté, le secteur de la santé, confronté à un besoin récurrent en personnels paramédicaux, bénéficiera d’un renfort important de jeunes diplômés, renforçant ainsi la qualité de la prise en charge dans les hôpitaux et centres de soins.
Pour le ministère de l’Enseignement supérieur, cette démarche illustre la volonté des pouvoirs publics de rapprocher davantage la formation universitaire du marché du travail. « Il s’agit d’un pas décisif vers l’adéquation entre diplômes et emploi », a encore indiqué Abdeljabbar Daoudi, insistant sur le caractère structurant de cette politique dans la lutte contre le chômage des jeunes diplômés.
Noreddine Oumessaoud