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Justice : l’accusé Saâd Bouakba placé en détention provisoire pour «atteinte aux symboles de la Révolution de libération»

L’accusé Saâd Bouakba a été placé, jeudi, en détention provisoire pour son implication dans une affaire d’outrage et de diffamation à l’encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, indique un communiqué du parquet près le tribunal de Bir Mourad Raïs.

«Conformément aux dispositions de l’article 19 du Code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs informe l’opinion publique que, suite à une plainte déposée par Mme Mahdia Ben Bella, fille du défunt président Ahmed Ben Bella, contre le dénommé Saâd Bouakba, pour atteinte à la mémoire de son père considéré comme l’un des symboles historiques de l’Etat algérien, lors d’une interview accordée par ce dernier à un animateur de la chaîne YouTube Vision TV News, intitulée : +Ainsi les dirigeants de la Révolution se sont partagé les fonds du Front de libération nationale (FLN)+…
des révélations historiques inédites qui choquent l’opinion publique, laquelle interview contenait des informations fausses, erronées et diffamatoires portant atteinte aux symboles de l’Etat et de la Révolution de libération nationale, prétendant que ses leaders se seraient illégalement partagé les fonds du FLN et les auraient déposés sur leurs comptes personnels», lit-on dans le communiqué.
Suite à quoi, «le Parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur ces faits graves portant atteinte aux symboles de la Révolution et à ses dirigeants», a ajouté la même source, ajoutant que «les parties ont été présentées en date du 27/11/2025 devant le procureur de la République, y compris le ministère des Moudjahidine, représenté par son représentant légal, qui s’est constitué partie civile dans l’affaire».
«Saad Bouakba a été poursuivi pour le délit d’outrage et de diffamation, commis avec l’usage des technologies de l’information et de la communication, à l’encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, et le délit de diffusion et de promotion intentionnelle, par tous les moyens, d’informations fallacieuses et biaisées auprès du public, conformément aux articles 148 bis 1, 333 bis 6 et 196 bis du code pénal, et l’accusé Abderrahim Haraoui (gérant de la chaîne) poursuivi pour participation au délit d’outrage et de diffamation commis avec l’usage des technologies de l’information et de la communication, à l’encontre de symboles de la Révolution de libération nationale, conformément aux articles 42 et 148 bis 1».
Le dossier a été soumis à la section correctionnelle, conformément aux procédures de comparution immédiate.
L’affaire a été renvoyée à l’audience du 04/12/2025, avec l’ordre de placement de l’accusé Saad Bouakba en détention provisoire, et de remise en liberté de l’accusé Abderrahim Haraoui».

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