El Djeïch: législatives du 12 juin, « une garantie pour le changement radical »
Les élections législatives du 12 juin constituent « une garantie pour le changement radical », a souligné la revue « El Djeïch » dans son dernier numéro, mettant en évidence le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP) en tant que « garante de la démocratie » et veillant à « la préservation de la sécurité du peuple et la protection des institutions de l’Etat ».
Dans un article intitulé: « ANP, garante de la démocratie », la revue relève que l’ANP « défend les intérêts vitaux et stratégiques du pays, conformément aux dispositions constitutionnelles », ajoutant que les éléments de l’institution militaire ont pour « mission permanente » de « veiller à la préservation de la sécurité du peuple et la protection des institutions de l’Etat ».
L’ANP constitue, note la même source, « une assise solide sur laquelle repose la puissance de l’Etat algérien », soulignant que l’institution militaire « accompagne et accompagnera en permanence l’Etat dans toutes les étapes de son développement et dans son processus d’évolution vers la démocratie véritable, conformément aux lois de la République ».
L’ANP est également « engagée dans une nouvelle ère, marquée par la rupture définitive avec les anciennes pratiques et caractérisée par une réelle volonté de reconstruction d’institutions constitutionnelles fortes, à la hauteur des aspirations de l’ensemble des citoyens désireux de vivre dans un pays répondant à toutes les exigences en matière de sécurité, de stabilité et de liberté », ajoute la revue « El Djeïch ».
Quant à la concrétisation de cette démarche, cela « exige d’être conscient de la dimension des défis et enjeux actuels auxquels le pays est confronté et qui, particulièrement en cette conjoncture où, de jour en jour, des parties étrangères orchestrent avec acharnement des menées contre notre pays avec, malheureusement, la complicité de parties à l’intérieur qui tentent vainement de faire obstacle à l’avènement de la nouvelle Algérie dont les prémices sont désormais une réalité », souligne la revue El-Djeïch.
Aux idées « malveillantes », selon lesquelles l’Armée intervient dans la vie politique, la revue affirme dans ce dossier que « l’ANP est le défenseur acharné de la légitimité constitutionnelle et des mécanismes d’affermissement des institutions constitutionnelles, conformément aux cadres démocratiques », rappelant que lors du blocage politique de 2019, « ces mêmes voix avaient appelé de leurs vœux l’intervention de l’Armée dans les affaires politiques, alors que l’institution militaire s’en était tenue à une feuille de route basée sur des solutions constitutionnelles ».
« L’ANP ne s’est pas immiscée dans la vie politique, autant qu’elle a veillé au respect de la légitimité en barrant la route aux partisans du vide constitutionnel. Elle a appelé à l’organisation d’élections présidentielles libres et transparentes où le dernier mot est revenu au peuple qui a plébiscité Monsieur Abdelmadjid Tebboune comme président légitime », rappelle la revue.
Dans l’article consacré aux élections législatives et intitulé « Une station dans le processus d’ancrage démocratique », la revue relève qu’il s’agit d’une « importante échéance dans l’histoire de l’Algérie qui réside dans le fait qu’il constitue une garantie pour la marche vers la réalisation du changement radical, tel que revendiqué par le peuple algérien ».
Le renouvellement des institutions de l’Etat, estime la revue, « est une priorité pour assoir les fondements d’un Etat fort qui peut relever les différents défis sur tous les plans, y compris sécuritaire, à la lumière notamment des tensions qui caractérisent la situation géopolitique régionale ».
Ainsi, « tous les indicateurs révèlent la détermination du peuple algérien à participer à la restauration de l’autorité du pouvoir législatif, en choisissant ses représentants en toute liberté et transparence », est-il mentionné dans l’article.
Dans le même contexte, la revue estime que la loi organique « offre toutes les garanties pour le succès du processus électoral, notamment du point de vue procédural, dont les tâches d’organisation des élections ont été confiées à une autorité indépendante dotée de pleins pouvoirs ».
« La mise en place d’une autorité dotée de ces pouvoirs avait été, pendant des années, une requête de la classe politique. Afin que cette autorité accomplisse son travail sans aucune pression, chantage ou compromis, l’article 8 de la même loi indique qu’elle jouit d’une personnalité morale et d’une indépendance administrative et financière », lit-on encore dans la revue.
La revue « El-Djeïch » estime que « les tentatives d’embraser la rue en dressant un tableau sombre de la situation et en remettant en question les réalisations, qui ont pris une dimension dangereuses ces derniers temps, sont la manifestation d’une résistance au changement ».
« Les élections permettent aux citoyens d’exercer pleinement leur citoyenneté, de protéger leur liberté et de faire fonctionner la démocratie. C’est à la fois une responsabilité, un droit, une liberté et une garantie conférés aux citoyens. Elles représentent un véritable symbole de la démocratie, permettant aux citoyens d’exister en tant qu’individus libres et de participer au processus amorcé par les gouvernements respectifs », poursuit la même source.
Par ailleurs, le dossier de la revue « El-Djeich » s’est penché sur le projet de la création d’une chaine parlementaire qui sera « un espace pour l’ancrage démocratique » et que « l’ouverture et la diversité médiatiques sont parmi les aspects fondamentaux des régimes libres et démocratiques, puisque ceci permet de créer et favoriser une nouvelle réalité intellectuelle au sein des sociétés modernes ».
A ce titre, ajoute la revue, « les hautes autorités de l’Etat tend à offrir une scène médiatique jouissant davantage de transparence et d’une grande crédibilité, dont le principal objectif est de proposer un service public haut de gamme au citoyen ».
« En plus des garanties constitutionnelles et juridiques pour assurer la réussite des élections législatives devant aboutir à un Parlement issu véritablement de la volonté populaire, Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a insisté, le 23 février 2020, sur la nécessité de consolider ces mesures, à travers le lancement d’une chaîne parlementaire, en mesure d’accompagner le citoyen souhaitant s’informer sur les activités de l’institution législative », lit-on dans l’article.
« Le but de cette chaine parlementaire étant d’ancrer et de consolider les valeurs démocratiques à l’ère de la nouvelle Algérie », indique la même source.
Cette chaîne, relève la revue, « est en mesure d’illustrer le travail consciencieux des membres du Parlement avec ses deux Chambres en matière de législation et de contrôle, à travers ses séances plénières, les commissions permanentes et tout ce qui se déroule au Parlement, en plus du rôle actif de la diplomatie parlementaire, par sa présence et ses positions ».