L’ÉRADICATION DU SQUAT DES TROTTOIRS EN LIGNE DE MIRE À AÏN EL TURCK:
Une opération de démantèlement des extensions illicites lancée
Une opération de démantèle ment, actuellement en cours, qui consiste au démantèlement des extensions et autres squat des trottoirs, notamment par des établissements de commerce, sur le principal boulevard du chef-lieu, a été lancée, avant- hier, par les services de l’Apc d’Aïn El Turck en étroite collaboration avec les éléments de la brigade de police, chargée de la protection de l’urbanisme et de l’environnement (Pupe) relevant de la Sûreté de daïra.
Entamée dimanche en milieu de journée au niveau de la localité de Trouville à hauteur du rond point ‘’Les Dauphins’’, cette opération, initiée par le wali d’Oran, a ciblé toutes les occupations illicites de la voie publique par des commerces, particulièrement ceux versés dans la restauration et les cafétérias, s’étant approprié les trottoirs de ce prestigieux boulevard, qui traverse partiellement la municipalité d’Aïn El Turck, où autrefois s’épanouissait la badauderie après le crépuscule.
Cette action a également touché l’affichage anarchique, qui a lamentablement altéré les paysages de cette partie de la wilaya. Il convient de noter à ce sujet que des directives ont été adressées par le wali d’Oran aux APC de la wilaya, notamment les municipalités côtières d’Arzew et d’Aïn El Turck et ce, pour mettre en application une taxe de recouvrement pour certaines activités commerciales comme à titre d’exemple les établissements de restauration et les cafétérias.
Cette instruction vise à aligner au diapason les activités nécessitant entre autres l’autorisation d’une extension sur un espace public, pour une terrasse, qui sera délimité au préalable par les services de l’APC et renflouer également ainsi les caisses des municipalités en vue de s’autofinancer.
Une taxe de recouvrement sera retenue pour la concession d’un espace public et ce, en fonction de la haute et de la basse saison. Notons qu’une volte face de ces commerçants s’est manifestée suite à cette opération, qui s’est soldée par l’évacuation des trottoirs sur la principale artère de ladite municipalité.
Ces derniers, ont décidé de saisir les responsables concernés et de tenter de trouver un terrain d’entente à même de satisfaire toutes les parties, tout en préservant le cachet touristique du chef-lieu de cette daïra, une contrée qui a été, rappelons-le, retenue comme zone tampon pour les jeux méditerranéens qu’organisera la capitale de l’Ouest dans cinq mois et vers laquelle également converge, chaque été, des millions de vacanciers, en quête d’un cadre de séjour agréable.
Rachid Boutlélis