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A l’origine d’un goulot d’étranglement : la plate-forme d’ALGEX sera revue

Il faut savoir que ladite révision n’agira pas dans le fond de la mission de la plate-forme. Le principe de régulation des importations ne changera pas du tout. M.Zitouni insiste donc sur la lutte contre les phénomènes négatifs enregistrés dans ce domaine.

La plate-forme de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) dédiée aux importateurs sera revue, à annoncé, avant-hier, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni. L’objectif de cette révision tient dans l’amélioration de son rendement, notamment pour ce qui concerne l’aspect régulation des importations. Il y a lieu de souligner, à ce propos, des perturbations, assez sérieuses, parfois, sur les importations de certains produits, dont les prix ont connu une très forte hausse, ces derniers temps . Le cas de la banane illustre on ne peut mieux cette situation assez compliquée dans le secteur du commerce extérieur.
La déclaration de M. Zitouni trouve donc sa justification, en ce sens que cette plate-forme a joué un rôle d’entonnoir et a empêché la fluidité nécessaire dans la pratique du métier d’importateur. Le ministre qui s’est exprimé sur le sujet, en marge du Salon national des produits textiles, de l’habillement et de la chaussure, organisé au Palais des expositions jusqu’au 19 avril prochain, a révélé à la presse que la révision de la plateforme vise également «à mieux organiser la filière de l’importation».
Il faut savoir que ladite révision n’agira pas dans le fond de la mission de la plate-forme. Le principe de régulation des importations ne changera pas du tout. M.Zitouni insiste donc sur «la lutte contre les phénomènes négatifs enregistrés dans ce domaine à l’instar du transfert des devises et l’importation de marchandises qui ne respectent pas les traditions de la société algérienne». Cela étant entendu, le ministre du Commerce a indiqué, en termes de réforme, la numérisation de toutes les procédures du début jusqu’à la fin. Cette démarche poursuit l’objectif de garantir la transparence et permettre aux importateurs de suivre leurs dossiers.
Il faut savoir que la plate-forme fait obligation aux opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinées à la revente en l’état, de présenter leurs demandes au niveau d’ALGEX. Cela pour vérifier la disponibilité des produits et matières programmés à l’importation dans le marché national. Il leur sera remis un document signé par les services d’ALGEX. Et c’est cette pièce précisément, que l’importateur est censé joindre au dossier de domiciliation bancaire pour finaliser les procédures d’importation. D’où l’extrême importance d’ALGEX dans toute opération d’importation.
Par ailleurs, sur la question de l’importation de la banane, le ministre a précisé que le marché national enregistrait un manque de ce produit, estimant que «la solution consiste à augmenter les quotas d’importation pour couvrir le marché national». L’importation de bananes sera soumise à un nouveau cahier des charges, qui permettra de réduire leurs prix et d’assurer leur disponibilité. Le nouveau cahier des charges impose aux importateurs de «respecter un prix de référence» et de «passer progressivement à l’investissement dans la culture de la banane», a expliqué le ministre, qui a affirmé que le ministère de l’Agriculture s’était engagé à accompagner les investisseurs dans ce domaine.
Concernant le foncier industriel, M. Zitouni a fait état de la disponibilité du foncier et de l’existence d’une «véritable volonté politique» d’organiser l’octroi des assiettes foncières aux véritables destinataires, mettant en garde contre le détournement de ces assiettes. «Tous les terrains ont été identifiés, et le foncier industriel ne manquera pas», a assuré le ministre.
Yahia Bourit

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