Oran

Abandon d’un projet d’évacuation des eaux pluviales : l’APC de Bir El Djir résilie un contrat avec une entreprise défaillante

Un projet de réalisation d’un réseau d’évacuation des eaux pluviales dans la cité 592 logements CNL à Bir El Djir attend depuis trois ans d’être entamé. Il y a trois ans, l’APC de Bir El Djir a signé une convention avec une entreprise pour réaliser ce projet pour un délai de réalisation de quatre mois. En 2021, un ordre de service a été signé par le maître de l’ouvrage qui est l’APC, mais depuis cette date, le chantier n’a pas été lancé à ce jour.

Deux mises en demeure ont été adressées par cette APC respectivement en novembre 2021, puis en février 2022, exhortant l’entreprise à commencer les travaux.
Malgré ces mises en demeure, et constatant que le chantier n’a pas été lancé, le président de l’APC de Bir El Djir vient d’annoncer la résiliation de la convention avec cette entreprise.
L’Assemblée populaire communale (APC) de Bir El Djir a ainsi résilié le contrat conclu avec cette entreprise qui devait réaliser ce projet, mais qui n’a pas encore entamé les travaux.
Par ailleurs, l’APC de Bir El Djir a mobilisé récemment un budget pour financer un projet de rénovation du réseau d’assainissement de la rue Aïssat Idir, à Haï Bendaoud.
Les habitants ont réclamé la rénovation du réseau d’assainissement de cette zone urbaine.
Non loin de cette rue Aïssat Idir, tout près du palais d’Or, un chantier de rénovation du réseau d’assainissement de l’avenue Mohamed Yagoubi menant vers Canastel est en cours.
Ce chemin de wilaya CW 75, était inondé par un égout à ciel ouvert.
Les odeurs nauséabondes rendent l’air irrespirable.
Le problème des eaux usées a duré pendant des années.
Ce chemin, agrémenté de coquettes maisons, était transformé en un égout pestilentiel, à ciel ouvert.
Des eaux puantes dégageant des odeurs irrespirables se déversaient sur l’asphalte.
Ce chemin jouxtant le jardin méditerranéen, constitue une jolie promenade.
Mais la carte postale était ternie.
L’avenue parsemée de verdure charriait des trombes d’eaux usées.
Sur le chemin, odeurs nauséabondes, cloaques verdâtres et images désolantes faisaient partie du décor.
Par endroits, impossible de passer sans patauger dans les eaux d’égout.
Les incidences sur les eaux réceptrices des rejets d’eaux usées domestiques sont nombreuses.
Les eaux usées présentent un risque sanitaire direct de par la présence d’organismes pathogènes, à l’image des bactéries (choléra, salmonella, shigella), des virus (par exemple le virus de l’hépatite, l’entérovirus et le poliovirus) et des parasites.

Imad T

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