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Belgaid : les citoyens déplumés par les colporteurs d’eau

Plusieurs colporteurs d’eau stationnent quotidiennement à Belgaid sur le CW75 non loin du chemin menant aux immeubles d’El Hemri à Canastel.

Ce commerce est devenu florissant à cause des perturbations périodiques d’approvisionnement en eau potable, ce qui oblige les citoyens à demander les services de ces colporteurs.
Il s’agit en majorité de citernes tractées par un tracteur.
Ces colporteurs sont contactés par les citoyens, ils se déplacent ensuite jusqu’au domicile pour remplir la quantité d’eau souhaitée.
Ces derniers jours, lors de la perturbation d’approvisionnement en eau potable dû à un arrêt technique à la station de dessalement d’El Maktaa, ces colporteurs d’eau ont travaillé jusqu’à une heure tardive de la nuit.
«Les prix sont devenus très cher, il faut compter 1500Da pour le remplissage d’une citerne de 1.000 litres, il faut compter également le nombre d’étages, parce que ces colporteurs utilisent des pompes puissantes pour faire parvenir l’eau jusqu’à l’étage souhaité, une citerne de 1.000 litres ne me suffit plus, je compte acheter une deuxième pour faire face au besoin croissant en eau potable durant les périodes des perturbations d’approvisionnement», nous dira un citoyen.
Pour un gérant d’un fast-food, les choses n’ont pas été simple, “j”avais les numéros de 04 colporteurs d’eau mais personne ne pouvait venir, vu l’importante demande, ils te demandent 1500 da pour chaque 1.000 litres, il faut négocier avec eux pour tenter de baisser le prix.
Il faut savoir que le prix d’une citerne auparavant ne dépassait pas les 700 da.
En l’absence d’eau potable, je vous jure que j’ai utilisé l’eau minérale pour la vaisselle» ajoute-t-il.
Plusieurs citoyens interrogés à l’est de la ville sont conscients de l’importance de l’achat d’une citerne supplémentaire pour faire face à toute perturbation.
«La future station de dessalement de Cap Blanc c’est pour fin 2024, donc il faudra patienter.
C’est pour cela qu’ il faut trouver une solution pour acheter une deuxième citerne, ou remplacer la mienne par une autre d’une grande capacité, vu que l’hiver approche et le besoin de l’eau chaude augmente» ajoute-t-il.

Fethi Mohamed

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