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Abdelmadjid Tebboune présidera l’Algérie pour les cinq prochaines années : les attentes des Algériens

Le prochain mandat se présente sous les meilleures auspices pour l’Algérie et promet d’en faire une puissance économiquement émergente, socialement prospère et politiquement stable.

La réélection de Abdelmadjid Tebboune pour un second mandat traduit la confiance placée en lui par le peuple algérien. Les millions d’électeurs qui ont voté pour lui, l’ont fait pour le parachèvement du processus de réformes et de développement global. Il l’ont fait également pour voir la concrétisation du projet de «l’Algérie triomphante». Il faut dire que la franchise dont il a fait montre durant sa campagne électorale, aura marqué la détermination des Algériens à lui renouveler leur confiance. Le chef de l’Etat part renforcé aussi par un important soutien de plusieurs partis politiques, associations et organisations de la société civile, d’où le succès de sa campagne électorale à tous points de vue. C’est là un appui sérieux pour consacrer la connexion qu’il a établi avec la société. Il reste que ce lien doit être débarrassé de toute propension à la démagogie. C’est d’ailleurs ce contre quoi a toujours lutté le Président Tebboune. Pour ce second mandat, il y a lieu de noter sa ferme intention de promouvoir la jeunesse et l’introduire plus profondément dans le système politique. «Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances. Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que (…) les trois candidats à ce scrutin ont été à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie», avait-il affirmé, comme pour signifier sa volonté de porter haut les réalisations futur à l’endroit des Algériens en général et à la jeunesse en particulier.

Cette détermination, les Algériens l’avaient vu au lendemain de l’élection présidentielle de décembre 2019 et sur les cinq ans qui ont suivi, avec notamment la concrétisation des 54 engagements du premier mandat présidentiel, qui a été marqué par la réalisation de plusieurs acquis historiques en matière de développement social pour la préservation de la dignité des citoyens et l’amélioration de leur pouvoir d’achat.

Les Algériens ont donc réélu leur président parce qu’il a tenu ses promesses. Il l’ont, bien entendu, fait en sachant qu’il tiendra les promesses du second mandat. On retiendra à ce propos, la création de 450.000 emplois, l’augmentation de l’allocation chômage à 20.000 dinars,  de même pour les pensions de retraite, les allocations destinées aux catégories vulnérables et aux femmes au foyer, ainsi que pour la bourse universitaire. Le président de la République s’est, notons-le, engagé à renforcer le pouvoir d’achat à travers l’augmentation des salaires, la lutte contre l’inflation et la réévaluation de la monnaie nationale, à construire deux millions de logements, à continuer à développer le secteur agricole et à arrêter définitivement l’importation de blé dur à partir de 2026. Il s’est également engagé à faire de ce nouveau mandat présidentiel un «mandat économique par excellence», car le défi, après avoir réalisé la stabilité sur le plan sécuritaire, institutionnel et législatif, c’est de mettre à profit le décollage économique qu’a connu le pays au cours des cinq dernières années pour construire une économie moderne et développée reposant sur la numérisation et l’efficacité, en vue de créer des richesses et des emplois. Enfin, le peuple algérien, qui a librement opté, il y a cinq ans, pour le projet de l’Algérie nouvelle afin de remettre le pays sur les rails, a décidé, lors de la Présidentielle de ce 7 septembre, de poursuivre résolument son parcours pour une «Algérie triomphante» dans tous les domaines.

C’est dire que le prochain mandat se présente sous les meilleures auspices pour l’Algérie et promet d’en faire une puissance économiquement émergente, socialement prospère et politiquement stable.

Anissa Mesdouf

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