Evênement

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Accélérer le pas

Les chiffres de la contamination au cronavirus, annoncés chaque jour en Algérie, sont toujours des plus rassurants. En effet les cas de contamination comme les cas de décès sont au plus bas, puisque toujours en dessous des 300 pour les nouveaux malades et moins de sept pour les décès.
Des chiffres rassurants certes, mais presque trop rassurants serions nous tentés de dire. Car ce contrôle manifeste de l’épidémie a créé en parallèle un esprit de relâchement de plus en plus remarqué chez la population. En effet les gestes barrières sont presque inexistants aussi bien dans les lieux ouverts que dans les lieus fermés.
Dans les transports, dans les lieux de commerce ou n’importe où ailleurs, les gens portant la bavette sont de plus en plus rares. Dans certains endroits on est ahuris de voir qu’aucune personne ne porte le masque et aucune distanciation n’est respectée.
Les gens ont de plus en plus tendance à vivre comme si le virus n’existait plus. Même les campagnes de prévention ont tendance à se raréfier, et on vit dans une ambiance bizarre où tout semble être fait et vécu comme si le virus faisait déjà partie du passé.
Pourtant on est bien loin de cette fausse vérité, car si il est vrai que la propagation du virus est sous contrôle, il n’empêche que la maladie continue de frapper est d’endeuiller un peu partout. Et ce qui est encore plus inquiétant, ce sont certaines déclarations de spécialistes algériens, qui tout en reconnaissant que le premier virus, tel que nous l’avons connu jusque là, connaît une stagnation certaine, il reste qu’à ce moment précis, le virus finira incontestablement par muter. Et cette mutation est le plus grand danger qui nous guette à présent, selon ces mêmes spécialistes.
La prochaine vague qui pourrait frapper serait d’une grande violence selon la même source, et si d’ici là, nous n’aurions pas repris nos bons réflexes de protection, on court tout droit vers la catastrophe. Il y a certes la vaccination qui donne ce semblant de quiétude, mais il faut reconnaître que la campagne est bien loin d’avoir connu sa vitesse de croisière.
Le salut ne peut venir que de là, certes, mais cette campagne doit passer à une étape supérieure, avec d’abord l’acquisition de quantités plus signifiante de doses de vaccin et une campagne qui se doit d’être massive à ce moment précis où le virus est au plus bas dans sa propagation. Car après cela les choses seront bien plus compliquées à gérer.
Par Abdelmadjid Blidi

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