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Bouisseville-Le centre familial de l’Education en l’état de ruine : les riverains craignent un effondrement de la bâtisse

Abandonné, le centre familial de l’Education de la wilaya d’Oran sis dans la station balnéaire de Bouisseville, tombe doucement mais surement en ruine.

Dans un ultime appel, les riverains craignent un effondrement de la bâtisse au moindre coup de vent ou secousse sismique qui peut attenter à leur sécurité et à celle de leurs enfants. L’appel est pressant, au regard rapportent-ils, du taux de dégradation avancée de la bâtisse, dont la fissuration des murs et des piliers qui composent sa structure, est de visu, remarquable.
Avec une toiture chancelante et des façades lézardées, le danger plane, ce qui ne pronostique guère une issue heureuse pour cette structure, poussée ou laissée à l’abandon pour des raisons qui demeurent obscures et inacceptables, ne serait-ce que sur un plan moral, du fait qu’il s’agit d’un patrimoine immobilier du secteur de l’Education et plus particulièrement de ses travailleurs et leurs familles.
L’on n’ira pas jusqu’à épiloguer sur le pourquoi de l’abandon depuis des années de cet important patrimoine immobilier qui s’étale sur plusieurs centaines de mètres carrés et représentant une haute valeur foncière, il n’en demeure pas moins que sa déchéance, constitue une perte incommensurable et pour la commune et pour les travailleurs de l’Education eux-mêmes qui se voient privés d’une structure pour leur bien-être, d’autant plus que celle-ci est située dans un endroit stratégique, à quelques minutes seulement de la mer.
Au-delà de cet aspect de la question, aujourd’hui, la menace d’un affaissement s’avère plus qu’imminente, en raison du fort taux d’humidité et d’érosion qui caractérisent la région balnéaire d’Aïn El Türck. De plus, le centre familial est situé à l’angle d’un accès vers la mer qui draine de nombreux estivants durant la saison estivale.
L’urgence de sa réhabilitation ou de sa démolition s’imposent désormais, afin de parer à toute fâcheuse éventualité. Quant à savoir le peu de souci que l’on se fait, du coté des responsables de l’Education de la wilaya d’Oran ou de ceux des œuvres sociales, du sort de ce bien immobilier, cela est une autre affaire.
Karim Bennacef

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